
Ain Kebira, Messida, et mechta Ouled Boukhalfa, des noms, des lieux dits qui se disputent la primeur de l'anonymat. Bourgades isolées du reste du monde.
"Le réseau routier est totalement dégradé à cause du phénomène du glissement de terrain", explique Ahmed Zaatout, le maire de la commune Messoud Boudjeriou dira qu’ici, les commodités essentielles à savoir l’aménagement des routes, le raccordement des foyers au gaz et la disponibilité du transport scolaire, sont un vœu pieux. La couverture sanitaire fait défaut dans certaines zones d’ombre de Ibn Ziad Sa population exprime un besoin urgent en prestations de santé. Maryam, une jeune femme de Bab Troche dira que le calvaire des siens sont contraints et forcés à parcourir des dizaines de kilomètres pour se soigner. De plus, il n’y a qu’un bus scolaire, un seul, pour les écoliers, collégiens et lycéens des douars alentours. Ses capacités, à transporter du monde, ont tout de même des limites. L'impraticabilité des routes menant à ces zones enclavées corse le décor.
A Ibn Ziad, les besoins sont élémentaires : L’ouverture de nouvelles pistes, réhabilitation des routes communales, aménagement urbain et accès à l’aide financière pour la construction d'un habitat rural.
C. D.