Dans la lucarne : Haut fait

Par Achour Ait Ali

L’on ne sait pas si c’est l’Arabie saoudite qui était forte, ou plutôt l’Argentine qui était dans un jour sans, mardi, en match d’ouverture du groupe C – la suite de la compétition nous le dira forcément – mais ce dont on est sûr en revanche, c’est que le succès des Saoudiens face à une sélection de l'Albiceleste et sa constellation de stars, est loin d’être un fait anodin qu’on classerait sans s’y attarder au rayon des accidents de parcours. Car des exploits du genre en coupe du monde, il n’y en a pas beaucoup. En 22 éditions, le Mondial n’a pas connu beaucoup d’exploits du genre où une sélection, 51e au dernier racking de la FIFA, à qui tous les pronostiqueurs prédisaient une défaite certaine arrive à damer le pion au 3e de la classe et s’offre au passage un coup d’éclat digne d’être consacré jour férié, chômé et payé ! En effet, il est acquis depuis longtemps que la coupe du monde ne laisse pas beaucoup de place au hasard. Rares sont en effet les fois où les rapports de force ont été bousculés et les pronostics déjoués. A la différence d’une coupe nationale ou d’un championnat domestique où n’importe qui peut battre n’importe qui, le Mondial laisse rarement de marge à la surprise. Seules en de rares cas, des sélections, cataloguées petits Poucets, prédestinées à jouer un tour puis au-revoir et merci, ont déjoué les pronostics. A l’image de l’Algérie en 1982, le Cameroun en 1990, l’Espagne en 1998, le Sénégal en 2002 et la Corée du Sud en 2018, l’Arabie saoudite est entrée pour de bon dans le cercle fermé des plus grands exploits de la coupe du monde. Heureux est celui qui a misé un kopeck sur « les Faucons » saoudiens avant le match…

A. A. A.

Sur le même thème

Multimedia