
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a indiqué qu’au moins 70% des personnes tombées en martyres lors de l’agression sioniste, en cours contre la bande de Ghaza depuis plus d’un an, sont des femmes et des enfants parmi lesquels des filles.
«Les guerres touchent toujours en premier lieu et de la manière la plus intense les plus vulnérables. Au moins 70% des personnes tuées dans la guerre à Ghaza sont des femmes et des enfants parmi lesquels des filles», a écrit vendredi soir M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux. «L’opération militaire en cours dans le nord de Ghaza depuis sept semaines a déraciné 130.000 personnes», a-t-il relevé, soulignant que «les femmes sont séparées des hommes et contraintes de marcher avec leurs enfants» et «nombre d’entre elles cherchent refuge dans des maisons abandonnées, des cliniques ou des magasins détruits». Et de poursuivre dans le même sens : «Certaines femmes dorment à la belle étoile. Elles ont peur et sont exposées à la violence sexiste, aux abus et aux maladies». Dans la bande de Ghaza, «on compte environ 50.000 femmes enceintes et 4.000 accouchements prévus le mois prochain. Avec un système immunitaire affaibli, les femmes enceintes et allaitantes luttent pour survivre au milieu des montagnes d’ordures et d’eaux usées», a déploré le patron de l’UNRWA avant d’insister : «Il est temps de mettre en place un cessez-le-feu pour le bien des femmes et des filles». «Il est temps aussi de mettre en place un flux standard et régulier de fournitures, notamment de matériel d’hygiène vital», a-t-il conclu dans son message. L’Office a par ailleurs affirmé vendredi que Ghaza avait subi les bombardements de civils les plus intenses au cours de l’année écoulée depuis la Seconde Guerre mondiale. Notant qu’il a été créé pour fournir une assistance et une protection aux réfugiés palestiniens jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée, l’UNRWA a ajouté que le sort des réfugiés palestiniens restait «la plus longue crise de réfugiés non résolue» dans le monde.
L’agence des Nations unies a publié cette déclaration pour commémorer la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée chaque année le 29 novembre.