
«Nous lançons un appel à toute l’élite algérienne pour qu’elle redouble d’efforts et contribue activement au développement de plus en plus de nos programmes scientifiques et ceux de recherche afin de mieux servir la société algérienne dans tous les domaines», a indiqué, hier à Alger, le président du conseil scientifique de Djamaâ El-Djazaïr, lors d’un séminaire national intitulé «Le rôle de la recherche scientifique dans la renaissance de la société et le soutien au développement». «Nous avons réellement besoin de perfectionner davantage nos méthodes de recherche scientifique, ainsi que nos programmes éducatifs dans les diverses enceintes scientifiques. Ceci nous permet, bien évidemment, d’élever le niveau et de nous hisser, au premier rang, des sociétés modernes et développées» a insisté Moussa Ismail. Et de poursuivre «seules la force et la renaissance scientifiques nous donnent la possibilité d’améliorer la réalité pour en établir une autre, plus prospère et plus radieuse». Le conférencier a mis l’accent sur la nécessité d’exploiter tous les moyens contemporains, tels que l’intelligence artificielle dans le but d’atteindre les objectifs escomptés. «Nous devons trouver les meilleures modalités qui combinent la recherche scientifique et les moyens technologiques évolués. Ces formules nous aident à bénéficier au maximum, des résultats de différentes découvertes dans les divers domaines» a-t-il précisé, avant de rappeler le rôle crucial joué par nos savants et nos intellectuels, qui se sont soulevés contre l’ignorance et le colonialisme pour une Algérie forte et épanouie. De son côté, le Pr Belkacem Adouane de l’université de Batna 1, a souligné que l’intelligence artificielle constitue une opportunité historique pour réaliser facilement la renaissance scientifique souhaitée. À ce propos, il a noté que «grâce aux multiples programmes et logiciels de l’IA, qui peuvent traiter d’énormes données en un temps record, nous pourrons, de nos jours, accélérer nos recherches scientifiques et aboutir à d’excellents résultats» mentionnant que «la non-utilisation efficiente de cet avantage aura certainement des inconvénients sur l’avenir des générations futures».
Z. D.