Des milliers de personnes accompagnent Hadj Hamitouche à sa dernière demeure : Repos éternel pour un bienfaiteur

Les communes d’Akbou et de Chellata ont accueilli, mercredi et jeudi derniers, des milliers de personnes venues de toutes les wilayas du nord, de l’est, de l’ouest et du sud du pays rendre un vibrant hommage au grand industriel de l’agroalimentaire et exemplaire bienfaiteur de la wilaya de Bejaia, mais aussi de toute l’Algérie profonde, Hadj Lounis Hamitouche, directeur général de la laiterie Soummam de la zone de Taharacht, à Akbou.

Durant la journée du mercredi des vagues de citoyens ont afflué à la salle polyvalente de l’hôtel Atlantis d’Akbou, pour jeter un dernier regard sur sa dépouille exposée dans la grande salle au milieu de versets de Coran. Jamais la commune n’a connu une aussi grande foule composée d’hommes, de femmes, de vieux, de jeunes, d’élus, d’associations et de clubs sportifs. L’émotion était aussi grande lorsque les visiteurs ne pouvaient plus retenir leurs larmes devant ce grand généreux qui a assisté des dizaines de nécessiteux, dont des veuves, orphelins et malades. Ce grand bienfaiteur qui a toujours répondu par ces actes de donateur aux nombreuses familles en détresse, qui le sollicitèrent, en leur octroyant une trentaine de logements et autant de pensions mensuelles. L’imam de la mosquée d’Akbou a longuement reflété les qualités humaines de Hadj Lounis Hamitouche durant les pires épreuves qu’a connues le pays durant la période du Covid-19. Les représentants des clubs sportifs et les associations caritatives n’ont pas manqué de souligner le soutien indéfectible du défunt Hamitouche avec les nombreux sponsors et les aides financières aux profits des jeunes sportifs de la wilaya de Béjaïa. La mosquée qu’il a réalisé à Ighram témoigne aujourd’hui de l’acte humain du défunt. Hadj Lounis est resté fidèle à son pays en développant l’industrie agroalimentaire avec son grand complexe : la laiterie Soummam. Jeudi, Chellata, sa commune natale était en deuil après avoir perdu un père généreux qui s’est toujours inquiété sur son développement local. La grande foule était en place dès les premières heures de la matinée pour assister à son enterrement au cimetière du village qu’il a visité très souvent. Hadj Lounis a regagné l’au-delà et les personnes ont perdu un homme digne, respectueux, généreux qui disait toujours : « Toute ma richesse est acquise avec beaucoup de sacrifice pour aider les nécessiteux et que mon remède à ma maladie c’est d’aider les pauvres et les nécessiteux ».

M. L

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