Le chef de l’État a salué l’ensemble des travailleurs qui ont contribué à la réalisation du projet «en un temps record et dans des conditions extrêmes».
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a inauguré, jeudi, la ligne ferroviaire Béchar-Abadla sur une distance de 100 km, marquant une avancée significative dans le développement des infrastructures de transport dans le Sud algérien. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du mégaprojet ferroviaire Béchar-Tindouf-Gara Djebilet, conçu pour soutenir l’essor économique et l’intégration des régions méridionales au reste du pays. La nouvelle infrastructure ferroviaire «permettra d'exploiter la mine de Gara Djebilet», a précisé en effet le président de la République, qui, tout en saluant l’ensemble des travailleurs qui ont contribué à sa réalisation «en un temps record et dans des conditions extrêmes». Le chef de l’État a également donné le départ du premier train depuis la nouvelle gare d’Abadla, une structure moderne et architecturale d’envergure. Il a mis l’accent en outre sur l’importance de poursuivre les travaux, pour étendre la ligne jusqu’à Adrar, El-Ménéa, puis Tamanrasset, consolidant ainsi la vocation stratégique du rail dans le développement territorial. Auparavant, le président de la République a suivi un exposé technique sur ce projet stratégique. La nouvelle gare d’Abadla, véritable infrastructure d’élégance et d’innovation, bâtie sur une superficie bâtie de 1.783 m2, dont un bâtiment R+1, comprend plusieurs espaces commerciaux et administratifs, en plus d’un élément d’appel vertical remarquable de loin sur lequel une horloge urbaine est visible. Constituant un point de jonction avec la ligne ferroviaire projetée entre Béchar et Adrar, la gare dispose aussi de deux quais pour les voyageurs, en plus d’une grande surface en plein air, dotée d’un vaste parking et d’espaces verts, ainsi qu’une fontaine. La nouvelle ligne, fruit d’un chantier colossal mené par des entreprises nationales, a nécessité d’importants travaux de terrassement, entre autres, de déblais (1,4 million m3) et de remblais (8 millions m3), ainsi que la pose de plus de 14.000 tonnes de rails et de 102.000 traverses. La nouvelle ligne ferroviaire Béchar-Abadla représente en outre un maillon essentiel du projet de voie ferrée minière Ouest reliant Oran à Gara Djebilet, l’un des gisements de fer les plus prometteurs du continent africain. La dynamique du développement du transport ferroviaire en Algérie s’inscrit par ailleurs dans le cadre d’une vision plus large portée par le Président Tebboune, qui a annoncé en 2023 la réalisation de 6.000 km de nouvelles lignes à travers le pays. Le développement du rail est ainsi érigé en pilier de la stratégie nationale de diversification économique et de souveraineté industrielle. Le soutien du Président Tebboune à ces chantiers s’inscrit en droite ligne avec ses engagements électoraux et se traduit par une mobilisation de ressources sans précédent en faveur du secteur ferroviaire. Le programme prévoit, notamment, l’aménagement de la Rocade Nord, considérée comme l’épine dorsale du réseau national, ainsi que le développement de lignes internationales vers l’Afrique subsaharienne. Le rail devient ainsi un levier essentiel de l’essor économique du pays, porteur d’un développement durable, structurant et inclusif. L’inauguration de la ligne Béchar-Abadla est le signal fort d’une nouvelle ère pour le transport ferroviaire dans le Sud algérien, où le train incarne désormais la promesse d’un avenir prospère.
K. A.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pompage des eaux albiennes et épuration des eaux usées : L’eau disponible grâce à des solutions rationnelles
L’inauguration, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’une station de pompage d’eau et d’une station d’épuration des eaux usées à Béchar est d’une importance particulière, non seulement pour la population de la wilaya, mais aussi dans une perspective nationale plus globale. En effet, la station de pompage d’eau Guetrani-2 va permettre d’alimenter en eau potable les trois communes les plus populeuses de la wilaya, à savoir Béchar, Abadla et Kenadsa. A elles seules, ces communes regroupent près de 90 % de la population de la wilaya. Offrir de l’eau potable à plus de 850.000 habitants, de surcroît au sud du pays, est très méritoire. Ainsi, l’Algérien du sud-ouest du pays pourra se targuer, lui aussi, de bénéficier de l’eau potable. La station de pompage Guetrani-2 est l'un des plus grands projets inscrits dans le programme du président de la République pour le renforcement de la sécurité hydrique dans la wilaya, puisqu’il permet de transférer des eaux albiennes à partir du champ de captage de Guetrani, situé à 306 km à l’est de Béchar, dans le nord de la commune de Beni Ounif, à proximité des wilayas de Naâma et d’El Bayadh. Ce projet vient en complément de la station de pompage de Boussir qui alimente actuellement Béchar à raison de 30.000 m3 par jour. Ce projet a été lancé en octobre 2023 et réalisé en un an et demi seulement par un groupement d’entreprises publiques spécialisées, sous la supervision de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), pour une enveloppe financière de 32 milliards de dinars algériens. Il fonctionne à l'aide d'un système d'exploitation automatisé sophistiqué basé sur la technologie de la fibre optique, garantissant une grande précision dans la distribution de l'eau. S’agissant de la station d’épuration des eaux usées, elle s'étend sur une superficie de 14 hectares, étant ainsi l'une des plus grandes de la région, et elle est dotée d'un système de traitement tertiaire utilisant une technologie de pointe répondant aux normes internationales ainsi qu’un laboratoire d’analyses physiques. Elle traite 55.000 m3 d'eaux usées par jour. Cette réalisation répond à un grand défi qu’a lancé le président de la République et sur lequel il a maintes fois insisté lors de plusieurs Conseils des ministres : exploiter les eaux usées recyclées comme source alternative d’eau à usage agricole (irrigation) et industriel (utilisation dans les zones industrielles). Ainsi, le souci de l’Etat de trouver des solutions pérennes aux besoins croissants en eau et d’assurer la sécurité hydrique du pays se matérialise par des réalisations multiformes à travers tout le pays, selon les caractéristiques de chaque région : amélioration de la gestion des retenues d’eau pluviale, construction de barrages hydrauliques, réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer, forage de puits artésiens, mise en service de stations de pompage, épuration des eaux usées…
F. A.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Béchar au cœur d’une Algérie en mutation
La visite du président Abdelmadjid Tebboune à Béchar ne marque pas simplement un moment symbolique ; elle incarne un tournant stratégique dans le développement des régions du Sud algérien. À travers des projets d’envergure dans les secteurs industriel, énergétique, logistique et sportif, l’Algérie est décidée à rééquilibrer son développement, en tournant son regard vers le Sud, longtemps relégué au second plan. Ces initiatives ont des répercussions profondes sur le tissu économique et social, tant au niveau local que national. L’un des axes les plus importants de cette politique est la diversification économique. Le lancement du complexe sidérurgique à Béchar, d’un coût estimé à 1 milliard de dollars, n'est pas seulement une avancée pour le secteur industriel, il représente un levier pour la croissance économique du pays. Les retombées économiques directes de ce projet se feront sentir sous forme de création d’emplois. Les emplois dans le complexe sidérurgique et dans les secteurs en amont et en aval (transport, logistique, commerce) permettront de redynamiser l’économie locale, tout en soutenant l’ambition de l’Algérie de devenir un acteur régional majeur dans la production de matériaux de construction. Le projet de ligne ferroviaire reliant Béchar à la mine de Gara Djebilet constitue également un vecteur important de la croissance. Par l’optimisation de l’exploitation minière et une meilleure intégration du Sud algérien dans les circuits commerciaux, cette infrastructure pourrait à terme renforcer le positionnement de l’Algérie sur les marchés internationaux du minerai, avec des retombées positives pour les recettes d’exportation. En parallèle, les projets énergétiques, notamment les centrales solaires photovoltaïques, visent à positionner Béchar comme un pôle stratégique de production d’énergie propre, réduisant ainsi la dépendance de l’Algérie aux énergies fossiles. Cela contribue à la transition énergétique du pays, tout en offrant de nouvelles opportunités économiques dans le domaine des énergies renouvelables. Les répercussions sociales de ces projets seront tout aussi significatives. En plus de la création d’emplois, l’impulsion donnée à Béchar favorisera une véritable transformation socio-économique. Les projets d’infrastructure routière et ferroviaire, en facilitant la mobilité dans la région, vont aussi renforcer la connectivité avec le reste du pays. Ainsi, la visite du Président Tebboune à Béchar marque un moment clé. Les projets lancés ont la capacité de transformer la région, d’y créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie.
K. A. A.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une nouvelle Faculté de médecine à l’Université de Béchar
Le président de la République a procédé à l'inauguration de la nouvelle faculté de médecine à l'université Tahri-Mohamed de Béchar, d’une capacité de 2.000 places pédagogiques. Cette nouvelle structure, sise au nouveau pôle universitaire de Lahmer, au Nord de la ville, remplace l'ancienne faculté, qui ne répondait plus aux besoins pédagogiques.
