Siège total imposé sur la bande de Ghaza : L’ONG Oxfam alerte

Après huit semaines d'un siège total imposé par l'entité sioniste, la bande de Ghaza vit «un cauchemar», alerte l'ONG Oxfam, affirmant que cette entité «sème la terreur» parmi la population de l'enclave palestinienne. «En plus d'empêcher l'entrée de l'aide humanitaire, de fournitures de première nécessité et de bien commerciaux, (l'entité sioniste) sème la terreur en forçant le déplacement répété de centaines de milliers de personnes», rapportent les équipes d'Oxfam sur place. L'entité sioniste n'a autorisé aucune aide ni aucun produit commercial à entrer dans la bande de Ghaza depuis le 2 mars. De nombreuses agences humanitaires ont été contraintes d'interrompre leurs activités. Depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars par l'entité sioniste, cette dernière a lancé à plusieurs reprises des ordres de déplacement forcé visant les populations civiles. Environ 70% du territoire de la bande de Ghaza fait actuellement l'objet d'ordres de déplacement ou a été déclaré «zone interdite», ce qui touche plus de 500.000 personnes. Nombre d’entre elles ont été poussées dans des zones inhospitalières, dangereuses et inaccessibles. Une employée d'Oxfam, qui a été forcée de se déplacer sous les tirs deux fois en une semaine après l'évacuation forcée de Rafah, a déclaré que presque tout avait été détruit. Elle a décrit les bruits de tirs la nuit et les gens qui pleuraient dans la rue, ne sachant pas où aller.

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