
De son côté, le ministre de l’Education nationale a mis l’accent sur les progrès significatifs réalisés par son département dans le domaine de la numérisation, en exécution des instructions du président de la République.
«Le secteur a réalisé des pas gigantesques en procédant à la numérisation de toutes les opérations liées à la gestion de l’éducation des élèves, dans le cadre de sa stratégie numérique visant à améliorer la qualité de l’école en intégrant les technologies de l’information et de la communication», a indiqué Abdelhakim Belaabed, rappelant, entre autres, l’introduction aux élèves de troisième, quatrième et cinquième années du primaire des tablettes électroniques, ainsi que la mise en place d’une grande variété de plateformes d’enseignement à distance, offrant divers contenus pédagogiques.
Il a fait part de la poursuite des efforts du secteur dans la réalisation de la transformation numérique en collaboration avec diverses parties prenantes, en adoptant des technologies futures telles que la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle. « Cependant, a-t-il précisé, conscient des aspects négatifs de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, notre département s’est lancé dans des campagnes de sensibilisation des élèves sur les dangers potentiels liés à l’utilisation d’Internet, tels que l’exposition à la violence, l’exploitation et la dépendance, afin de protéger leur santé et leur bien-être physique et mental.»
Dans la continuité de cette démarche, le ministère a organisé plusieurs initiatives pour sensibiliser les élèves aux risques liés à une utilisation abusive d’Internet et des réseaux sociaux.
L’autre aspect négatif de l’utilisation abusive d’Internet évoqué par Belaabed concerne les examens nationaux, où cela peut perturber la concentration des candidats et les distraire, ou l’utilisation d’Internet à des fins de fraude.
À ce propos, il a assuré que l’État a déployé tous les efforts pour protéger les candidats aux examens nationaux contre toute perturbation ou dispersion de leur pensée, précisant que des mesures et des lois ont été mises en place depuis 2020 pour mettre fin à ce phénomène qui a connu une «nette régression» grâce à des mesures dissuasives «sévères» à l’encontre de toute personne tentant de compromettre l’intégrité des examens.
K. H.