Chargé par Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Communauté nationale à l’étranger a reçu, hier, le président du Groupe parlementaire d’amitié mauritano-algérien à l’Assemblée nationale de la République Islamique de Mauritanie, Moustapha Souheib, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement. Mohamed Amroune a affirmé à cet effet que l’Algérie et la Mauritanie partagent une histoire, un respect et un destin « communs », soutenus par une volonté politique « claire » et des intentions « sincères ». La rencontre, qui constitue la première mission à l’étranger de ce groupe parlementaire nouvellement constitué, a été une occasion pour mettre en lumière la profonde proximité fraternelle entre les peuples algérien et mauritanien à travers leurs représentants. Amroune a évoqué à cette occasion les relations « exceptionnelles » unissant les deux pays, qui vont « au-delà » de l’histoire et de la géographie pour englober des positions unifiées et un destin commun. Il a, par conséquent, souligné le rôle de la diplomatie parlementaire dans la mise en valeur des opportunités de coopération et des formes de coordination à même de « renforcer » les liens de solidarité et de « bon voisinage » entre l’Algérie et la Mauritanie et de les hisser à des niveaux « supérieurs », grâce à une volonté politique, des capacités existantes et une sincérité manifeste. Il a exprimé la fierté de l’Algérie d’avoir ouvert le poste frontalier avec la Mauritanie en vue de renforcer les échanges commerciaux et réitéré la volonté des autorités algériennes de concrétiser les projets de développement communs bénéfiques aux deux pays. De son côté, Moustapha Souheib a exprimé la fierté du peuple et des autorités mauritaniennes au sujet de leurs relations privilégiées avec l’Algérie, ainsi qu’à son histoire révolutionnaire héroïque contre le colonialisme. « Nos relations sont fondées sur l’histoire, le soutien et la confiance. Elles ne sauraient être affectées par des changements internes ou externes », a-t-il assuré non sans rappelé le soutien « constant » apporté par l’Algérie à son pays depuis notre indépendance et qui « se poursuit aujourd’hui » dans le cadre d’une diplomatie algérienne « active ».
Z. D.