Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a supervisé, jeudi à Alger, le lancement de la nouvelle plateforme nationale dédiée aux associations de jeunes qui ont des projets et désirent bénéficier du financement de son secteur, au titre de l’année 2025.
S’exprimant, à l’occasion d’une rencontre nationale pour l’évaluation et la promotion du système du financement des projets des associations de jeunes financées par le ministère, le ministre a indiqué, en présence d’environ 150 associations nationales et locales, que son département œuvre à moderniser davantage les modalités de financement des projets des associations de jeunes. «Cette nouvelle stratégie vise, entre autres, une parfaite harmonie entre la vision globale du secteur et celle du mouvement associatif. Ce dernier doit être impliqué de manière de plus en plus efficace par le biais de ses projets à contribuer à la réalisation des objectifs escomptés, en l’occurrence l’encadrement des jeunes et leur protection, et être au servir du pays», a-t-il expliqué.
Cette plateforme déjà ouverte aux inscriptions comprend un nouveau cahier des charges adressé aux associations porteuses de projets. «Nous avons mis en place de nouveaux critères qui déterminent avec précision la nature des relations nous liant avec les associations. Ces conditions nous permettent d’aller vers un meilleur partenariat qui se caractérise surtout par la durabilité et l’efficience», a souligné le premier responsable du secteur.
Dans ce sens, il a précisé que «le financement des projets des associations de jeunes sera, cette année, complètement différent des systèmes adoptés, auparavant. L’évaluation et le suivi des projets financés seront, désormais, un atout majeur pour garantir leur exécution sur le terrain, ainsi que leur réussite».
M. Hidaoui a, par ailleurs, mis l’accent sur les efforts déployés par les cadres de son secteur, en vue d’améliorer les services fournis par les structures destinées aux jeunes. «Nous lançons, bientôt, des ateliers et des tables rondes, afin de rendre les infrastructures dédiées aux jeunes plus actives, plus modernes et attractives. Tout cela pour assurer un environnement favorable pour la jeunesse algérienne, ce qui lui donne la possibilité de créer et d’innover», a-t-il relevé.
Z. D.
