
Le sélectionneur national a répondu aux questions des journalistes, hier à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match. «Le match face au Burkina Faso est certes important, mais pas capital. Il restera encore une journée dans ce groupe où tout peut arriver. La nouvelle formule de compétition laisse la porte ouverte à toutes les suppositions. On ne va donc pas se mettre inutilement la pression. Cela dit, on abordera ce match difficile avec la ferme intention de remporter les trois points mis en jeu», a tenu à préciser le coach national, qui était d'abord revenu sur la contre-performance de son équipe, lors de la première journée. «C'est un résultat auquel on ne s'attendait pas. On avait joué pour gagner. Cela ne s'est pas fait. Les équipes africaines ont beaucoup progressé. Elles viennent à la CAN avec beaucoup d'ambitions. Comme je le dis souvent, il n'y a plus de petites équipes. De notre côté, on a appris de nos erreurs du passé. On sait qu'on doit rapidement se ressaisir pour éviter le scénario de la précédente édition. Cela dit, nous ne sommes pas hantés par le scénario de 2022. À présent, on doit monter plus de détermination pour remporter notre prochaine rencontre. On sait ce qu'il faut faire face à notre adversaire pour obtenir un résultat favorable», a indiqué Belmadi, avant de défendre son capitaine, cible de nombreuses critiques. «Mahrez est un joueur professionnel qui n'a plus rien à prouver. C'est le capitaine de l'équipe. Il ne regarde pas les critiques de certains médias. Il reste concentré sur son rôle dans l'équipe et sur le prochain match face au Burkina Faso. C'est aussi le cas des autres joueurs de la sélection et du staff technique. On avait l'habitude d'avoir un certain équilibre au niveau de notre ligne offensive. Le côté gauche a mieux fonctionné que le côté droit, plus ou moins timide dans cette partie. C'est surtout un concours de circonstances. Cela ne remet rien la qualité des joueurs alignés», a souligné Belmadi, estimant par ailleurs que l'heure de la partie convient plus l'adversaire. «Ils ont un avantage par rapport à nous. Ils ont joué leur premier match à 14h. Ils se sont adaptés à cet horaire. De notre côté, on s'est préparé en conséquence, bien que ça va être difficile d'évoluer à cette heure de la journée», a conclu le coach national.
R. M.