Affaire Belmadi - FAF : Le bras de fer se poursuit

Partira, partira pas. L'avenir de Djamel Belmadi à la barre technique des Verts tient en haleine le pays tout entier depuis plus de deux semaines maintenant. Alors que l'opinion sportive est divisée, à propos du maintien sélectionneur, le bras de fer se poursuit entre l'employé et son employeur.

Bien que la question soit déjà tranchée dans l'esprit de Walid Sadi et des membres du bureau fédéral, concrètement, il n'en est rien encore, juridiquement parlant, le technicien en question est toujours en poste, malgré toutes les démarches entreprises par le président de la Fédération algérienne de football pour lui trouver un successeur.
En effet, la situation est toujours au statut quo. Depuis leur dernière entrevue, le 26 janvier dernier, les deux parties campent sur leurs positions, compliquant ainsi la situation de la sélection nationale. Hormis le communiqué du 30 janvier, pour le moins ambigu, où la FAF indique avoir tourné la page Belmadi, administrativement parlant rien n'a été fait.
La Fédération algérienne de football n'a toujours pas notifié au concerné la rupture unilatéral de son contrat de travail, si toutefois cela a été réalisé, et par la même son licenciement. À l'exception du courrier adressé à Belmadi, lui reprochant son absence à la réunion du 28 janvier en considérant cette défection comme une démission de sa part, aucune autre correspondance n'a été enregistrée. L'instance sportive maintient l'offre de la rupture conventionnelle moyennant une indemnité de deux mois de salaire, faite au concerné la veille de son départ de Bouaké. De son côté, Belmadi, qui se serait rétracté après avoir donné son accord, attend toujours les propositions de Sadi.
Une commission a été installée le 6 février par le président de la FAF pour dénicher le profil idéal du futur entraîneur de l'EN, avant le tournoi international prévu en mars prochain à Alger. Actuellement chez lui à Doha, Belmadi est de son côté sorti de son mutisme en début de semaine. Il a officiellement saisi la Fédération lui donnant un ultimatum de huit jours pour clarifier sa situation, à défaut, il menace de saisir la FIFA.
En l'absence d'une notification en bonne et due forme, le coach se considère toujours en poste et réclamerait la totalité de ses mensualités en cas de licenciement. Son contrat court jusqu'en décembre 2026.

M. S. N.

 

Sur le même thème

Multimedia