Poursuite pénale de l’entité sioniste devant les juridictions internationales : Me Gilles Devers : «Le rôle de l’Algérie est central»

«L'entité sioniste est de en plus acculée devant les tribunaux de compétence internationale, le CPI et le CIJ, où sa condamnation pour génocide commis à Gazha n'est que question de temps et de temps très court». C'est ce qu'a indiqué, à El Moudjahid, l'avocat de la cause palestinienne, Gilles Devers, qui fait partie de l'armée des hommes de loi issus de plusieurs pays arabes, africains et européens mobilisés, notamment lors de la Conférence internationale d'Alger de décembre dernier, autour de l'objectif de mettre un terme à l'impunité de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par la nébuleuse armée sioniste à Ghaza. «L'Algérie, ajoute Me Gilles Devers, «assure un rôle central dans l'évolution de la plainte déposée, auprès du procureur général du CPI, à l'encontre des responsables et des autorités de l'occupation sionistes, auteurs de massacres génocidaires, dont est victime le peuple palestinien». Aussi bien au niveau du CPI qu'auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ), le verdict incriminant les assassins sionistes serait sur le point de tomber, a affirmé, en outre, notre interlocuteur, certifiant d'une part, de l'évolution rapide de la procédure, et d'autre part, des preuves, à la fois, innombrables et indéniables accablant l'entité sioniste. «Les données essentielles du crime de génocide sont d'ores et déjà établies, et ce quand bien même le recours à une enquête approfondie sera également nécessaire», a soutenu Gilles Devers, en s'appuyant sur les données contenues dans le contre rapport réalisé, fin février dernier, par l'armée d'avocats du peuple palestinien pour démontrer à la Cour internationale de justice que l'entité sioniste n'a pas cessé ces actes génocidaires à Ghaza, en dépit d'une décision prise, en ce sens, par cette même instance judiciaire de compétences universelles. Rédigé sous l'autorité d'un large groupe de bâtonniers et de représentants de la magistrature, notamment les Ordres d'avocats d'Algérie, de Palestine, de Tunisie, du Maroc, de Jordanie, de Mauritanie, du Niger, de Guinée, de Libye et autres, le contre rapport en question comprend 599 références et 61 articles de presse sur 380 pages. Ce dossier de preuve repose sur le travail des remarquables administrations de l'ONU (ONU, UNRWA, UNICEF, PAM, OMS, OCHA...) et des grands organismes internationaux (Croix Rouge international, Croissant Rouge palestinien...). «Le travail sur les preuves va encore se poursuivre», a soutenu Me Gilles Devers.

Karim Aoudia

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