Traitement des eaux de ballast : Une opportunité pour les startups

Marché en pleine expansion de par le monde, notamment en Algérie, le traitement des eaux de ballast, activité devenue obligatoire exige des technologies et solutions innovantes. «A ce jour, aucune entreprise algérienne n’a conçu ni fabriqué un système pour pourvoir à ce marché potentiel». Un constat relevé dans la dernière revue de l’EPAL qui invite, en conséquence, les startups algériennes innovantes à s’impliquer, par exemple, dans «la gestion des eaux de ballast des navires de servitude et autres par des équipements concevables et accessibles tels que «BIO-UV/system BIO-SEA». En effet, «tous les navires seront tenus de s’équiper de dispositifs capables d’éliminer ou de rendre inoffensifs les organismes aquatiques rejetés en mer» en cours de ballastage (rejet des eaux de mer contenues dans les réservoirs (ballasts) des navires pour assurer leur stabilité en mer. L’organisation maritime internationale, rapporte la revue, avait proposé en 2004 une convention ratifiée par plus de 65 pays, le 8 septembre 2016, et entrée en vigueur le 8 septembre 2017, qui stipule que les navires, construits à partir de cette date, devront être dotés de plan de gestion des eaux ballast, autrement dit, équipés d’un système validé en la matière. Aussi, précise-t-on, «la date butoir d’équipement des navires existants est fixée à l’échéance 2024. En conséquence, l’opportunité se présente pour les startups algériennes de faire preuve d’innovation et de créativité dans ce domaine encore inexploité à travers la conception et le développement de solutions technologiques adaptées aux besoins de ce marché potentiellement porteur, sachant qu’actuellement, «quelques technologies, issues de traitement des eaux à terre, dominent l’offre». L’occasion est ainsi donnée à ces jeunes entreprises naissantes de s’impliquer dans cette activité, et pourquoi pas, tenter de se «positionner à côté des fournisseurs de solutions marines» en apportant leur contribution dans l’émergence de technologies proprement algériennes, d’autant plus que tous les moyens financiers et logistiques ont été mis à la disposition des jeunes startupers pour laisser exprimer leur génie et mettre en œuvre leur savoir-faire. Dans cette optique, l’opportunité est présentée par les autorités portuaires aux startups intéressées pour investir ce créneau nouveau, mais aussi pour prouver leurs capacités d’innover au service du développement de l’économie du pays.
D. Akila

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