Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, a marqué les esprits dès ses premiers pas sur le petit écran. Repérée par le réalisateur Mustapha Badie à seulement 17 ans, elle fait ses débuts dans le feuilleton L’Incendie, où elle incarne Fatma, un personnage qui allait devenir emblématique de sa carrière.
Dans ce rôle, Biyouna prête vie à une jeune fille vive, spontanée et pleine de caractère. Fatma n’est pas un simple personnage secondaire : elle incarne une figure forte, taquine et sincère, capable de faire rire en touchant profondément le public. À travers elle, Biyouna montre dès le départ l’étendue de son talent, mêlant humour, authenticité et une capacité rare à créer une complicité immédiate avec les spectateurs.
Le succès de ce rôle propulse Biyouna sous les projecteurs et marque le point de départ d’une carrière exceptionnelle. Elle devient rapidement une figure incontournable de la télévision algérienne, reconnue non seulement pour sa gouaille et son humour, mais aussi pour la chaleur et la tendresse qu’elle dégage dans chacun de ses personnages. Fatma, avec sa vivacité et son franc-parler, demeure encore aujourd’hui l’un des rôles qui symbolisent le mieux la connexion profonde entre Biyouna et le public algérien.
À travers ce personnage et ses débuts télévisuels, Biyouna révèle une artiste complète : libre, audacieuse, et profondément humaine. Sa carrière, riche et variée, restera à jamais gravée dans les mémoires. Elle nous a quittés, laissant derrière elle un héritage artistique inoubliable. Adieu Biyouna.
K. H.