Le taux de réussite au baccalauréat est plus élevé chez les filles : Le secret d’une réussite

Les statistiques des dernières années révèlent une réalité implacable : le taux de réussite est plus élevé chez les filles que les garçons.

Le baccalauréat est plus qu’un examen. C’est une étape charnière, un virage décisif, le tournant d’une vie pour ceux qui ont le privilège de le passer. C’est l’épreuve qui permet de passer, en cas de succès, d’élève mineur à étudiant majeur. C’est le marchepied pour accéder à la vie pré-active. En bref, c’est le Test par excellence.
Nonobstant la volonté et la motivation qui animent tous les postulants à décrocher le baccalauréat, les statistiques des dernières années révèlent une réalité implacable : le taux de réussite est plus élevé chez les filles que les garçons. Le phénomène s’explique plus par des considérations sociologiques que cognitives. En effet, il serait absurde d’en conclure, par un raccourci réducteur, que les lycéennes seraient plus intelligentes que les lycéens. Cela n’a rien à voir avec la quantité et la qualité des neurones ou de la matière grise. C’est juste que les filles, à plus forte raison celles issues des régions rurales, sont plus à cheval sur les études pour des raisons diverses. Alors que les garçons, du fait d’une réalité sociale ancrée, ont plus de possibilités d’occuper leurs esprits et leurs journées, telles les sorties et veillées entre amis ou voisins et les interminables parties de football ou de cartes dans le quartier. Les filles, généralement plus sédentaires, ont plus de temps et davantage de concentration à consacrer aux études et aux révisions. Par corrélation, les filles sont plus motivées pour réussir leurs études par rapport aux garçons, convaincues qu’elles sont, que c’est le seul moyen pour, à la fois, ne pas rester confinées à la maison et réussir socialement. En somme, le succès scolaire est, pour elles, un «passeport» pour l’émancipation sociale. Force est de constater que ce raisonnement est fondé. En effet, la gent féminine est bien présente dans quasiment tous les secteurs d’activités, même les plus improbables. Non seulement elle est omniprésente dans l’éducation, la santé et les médias, mais elle a également gagné ses galons – sans jeu de mots – dans les corps constitués (n’y a-t-il pas des générales-majors au sein de l’Armée nationale populaire, une colonel au sein de la Protection civile et une contrôleuse générale de police et une chef de sûreté de wilaya au sein de la Police nationale ?) et même dans les airs (plusieurs pilotes-femmes confirmées dans le civil et le militaire) et les métiers à risque (femmes gradées dans les forces spéciales). Comme quoi, il n’y a plus de métier inaccessible aux femmes. En politique, l’émergence de la femme s’est faite crescendo, favorisée encore plus par la promulgation de lois faisant obligation d’intégrer un certain nombre de candidates féminines dans les élections locales. Il y a eu une candidate femme à une élection présidentielle, des ministres-femmes, des walis femmes et même une élue à la tête d’une Assemblée populaire de wilaya promue ministre. Le gouvernement actuel compte six femmes en son sein, sans compter la Haut-Commissaire à la numérisation, relevant de la présidence de la République, toutes bachelières et universitaires. Le baccalauréat peut donc mener ses lauréates à des responsabilités supérieures. Certes, on n’est pas encore arrivé au stade où les femmes détiennent des leviers politiques, puisqu’aucune femme n’a encore occupé la fonction d’une des quatre premières personnalités de l’Etat (président de la République, président du Conseil de la nation, président de l’Assemblée populaire nationale et Chef du gouvernement ou Premier ministre), mais sait-on jamais ? Avec le rajeunissement de la classe politique, l’émergence de jeunes louves de la politique et la prédominance récurrente des filles dans les études supérieures, une bachelière ancienne ou future pourrait à moyen ou long terme occuper de hautes fonctions au niveau de l’Etat.

F. A.

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Tizi Ouzou :
Toutes les conditions réunies

  • De notre bureau : Belkacem Adrar

9.614 candidats sont attendus aujourd’hui à Tizi-Ouzou pour passer les épreuves du Bac, sésame exigé pour accéder à l’université. 37 centres sont mobilisés à travers les quatre coins de la wilaya pour accueillir les candidats à cette épreuve de passage à l’université, dont 5.164 en option libres. Parmi les candidats de cette session, on signale 42 élèves à besoins spécifiques, dont 14 non-voyants, 21 handicapés moteurs et 7 malentendants pour lesquels des places aménagées y ont été mises à leur disposition. Trois centres de correction sont d’ores et déjà réquisitionnés, à savoir les lycées Fatma N’soumer et 20-Août du boulevard Stiti (Tizi-Ouzou ville) ainsi que Chihani-Bachir (Azazga). Selon la direction locale de l’éducation, « toutes les commodités sont réunies pour que l’examen se déroule dans des conditions optimales ».

B. A.

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Tlemcen :
22 000 candidats en lice

  • De notre bureau : Adil Messaoudi

Aujourd’hui marque le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat 2025 à Tlemcen, avec 22.319 candidats répartis sur 74 centres d’examen à travers la wilaya. Les élèves du système scolaire classique représentent la majorité avec 14.553 candidats, dont une nette prédominance féminine (8.882 filles contre 5.671 garçons). Les candidats libres sont au nombre de 7.766, eux aussi majoritairement féminins (4.625 femmes contre 3.141 hommes). Parmi les participants figurent également 197 détenus, dont 11 femmes, ainsi que 25 candidats en situation de handicap moteur ou visuel. Onze élèves issus d’écoles privées se présenteront également aux épreuves. Pour encadrer cet important dispositif, la direction de l’éducation a mobilisé plus de 9.000 agents.

A. M.

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Sétif : 
31 candidats à besoins spécifiques

  • De notre correspondant : Farouk Zoghbi

C’est par un temps un peu plus clément que la canicule qui a pesé ces derniers jours sur la cité de Ain Fouara que les plus de 35.500 candidats au Baccalauréat, dont 12.585 candidats libres, rejoindront ce matin les 107 centres d’examen qui ont été mis en place dans des coins même reculés de cette vaste wilaya du pays. Cette échéance importante a fait l’objet d’une préparation minutieuse à tous les niveaux. Une organisation d’autant plus consolidée par la coordination qui a prévalu de bout en bout entre les différents intervenants pour la bonne marche de cet examen qui a fait l’objet plus d’une fois de réunions du conseil exécutif de la wilaya présidé par le wali, Mustapha Limani, qui a été intransigeant sur le moindre détail pouvant affecter le bon déroulement de cet examen.

F. Z.

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Annaba
Un défi à relever

  • De notre bureau : Boudjemaâ Guetmi

Pas moins de 16.868 candidats des classes de terminales, toutes filières confondues, commenceront aujourd’hui, à Annaba, à passer les épreuves du baccalauréat, session 2025, à l’instar des autres régions du pays. Les candidats répartis entre 10.491 scolarisés des deux sexes et 6.477 libres composeront dans 61 centres d’examens. Ils seront encadrés par 4.424 surveillants et administrateurs, a indiqué le directeur de wilaya de l’éducation, Noureddine Zina. 19 candidats à besoins spécifiques et 175 détenus figurent parmi les prétendants au baccalauréat déterminés plus que jamais à relever le défi, a-t-il ajouté. Toutes les conditions matérielles et humaines ont été réunies pour permettre aux candidats de passer les épreuves écrites dans de bonnes conditions.

B. G.

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