
Les multiples distinctions à l’international témoignent de la vision stratégique du président de la République, qui place la jeunesse au cœur de sa politique de développement économique.
La politique de dynamisation de l’entrepreneuriat et de stimulation de l’innovation et de la créativité, menée depuis quelques années, commence à porter ses fruits. En misant sur le capital humain d’exception dont dispose le pays, à savoir sa jeunesse longtemps marginalisée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a vu juste et n’a assurément pas été déçu par le résultat, puisque l’Algérie marque bien des points dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Ainsi, c’est bien cette politique volontariste, caractérisée par un soutien inédit de l’Etat aux universités et aux grandes écoles, qui fait que l’École nationale supérieure de mathématiques a été consacrée récemment centre d’excellence régional émergent par le Comité exécutif de la Société mathématique européenne. Dans le même élan, plusieurs étudiants algériens se distinguent à l’international en remportant des prix lors du prestigieux concours mondial Huawei sur les TIC à Shenzhen, en Chine, dans les catégories réseaux et innovation, notamment dans les domaines de la fintech et de l’assurance intelligente. Aussi, fin 2024, le chercheur Lakhdar Hamidatou de l’École polytechnique de Constantine, a été primé en Italie par le Prix ENI des jeunes talents africains, grâce à une innovation en matière de refroidissement de cellules photovoltaïques. Dans le domaine agricole, l’Algérie se distingue par l’introduction de solutions technologiques avancées, comme dans le cas de la startup «FARM AI» qui a décroché la seconde place au niveau international pour avoir créé une solution innovante à la maladie fongique. Quatre startups algériennes ont remporté aussi, fin mai dernier, les premières places du Prix de l’innovation agricole «Africa Sipsa-Innov-Sid Ahmed Feroukhi». Il s’agit d’AirCrop, spécialisée dans l'agriculture de précision et le suivi des cultures par drones, de FilahaTech, une plateforme dédiée à l’agriculture intelligente, de Biolife, spécialisée dans les compléments alimentaires et enfin de Clementina, plateforme spécialisée dans la distribution de produits agricoles. L’innovation algérienne rayonne également dans les secteurs des assurances, des technologies de l’information et de la finance numérique. C’est le cas de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) qui a été honorée par l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS). Algérie Télécom a été, elle aussi, distinguée pour ses efforts remarquables en matière d’intégration de l’intelligence artificielle dans la relation client et la gestion intelligente de ses infrastructures réseaux. L’économie verte n’est pas en reste, puisque la start-up «Nrecycli», portée par de jeunes entrepreneurs algériens, a remporté le Youth Social Entrepreneurs Award à Doha. Plusieurs autres start-up algériennes ont, de leur côté, été récompensées par la Banque islamique de développement (BID) pour leurs projets novateurs. Ces succès et tant d’autres témoignent de la qualité de la nouvelle génération algérienne mais aussi de la stratégique efficiente mise en place par les hautes autorités du pays pour garantir toutes les conditions nécessaires à l’innovation et à la créativité. C’est aussi grâce à la vision stratégique du président de la République, qui place la jeunesse au cœur de sa politique de développement économique, que l’Algérie occupe le premier rang arabe en nombre d’incubateurs d’entreprises liés aux établissements de l’enseignement supérieur. L’encouragement de la recherche et de l’innovation s’inscrit dans le cadre d’un plan d’envergure visant la création de
20 000 start-up à l’horizon 2029, avec un programme dédié au financement et à l’encadrement de
1 000 projets innovants dans tout le pays. Le renforcement des incubateurs universitaires, l’accompagnement des start-up et la signature d’accords entre établissements académiques et entreprises illustrent, on ne peut mieux, cette volonté de faire de l’université un levier de développement à part entière. Ces changements structurels sont appuyés par la création du Prix du président de la République du chercheur innovant, dont la première édition s’est tenue en mai 2025. Un prix qui incarne à la fois la reconnaissance de l’excellence scientifique nationale et la volonté politique de promouvoir une culture de l’innovation durable pour permettre à l’Algérie de consolider sa place parmi les économies émergentes.
M. A. O.