Entre universités, centres de recherche et écoles supérieures spécialisées : 21 conventions pour l’innovation

Ph.:Y-Cheurfi
Ph.:Y-Cheurfi

Au total, 21 accords de jumelage ont été signés, hier, entre trois grandes universités algériennes, en l’occurrence l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediène (USTHB), l’Université Ferhat-Abbas Sétif 1, l’Université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès et plusieurs centres de recherche ainsi que des écoles nationales supérieures spécialisées. La cérémonie de signature de ces accords de jumelage, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, s’est tenue à l’USTHB. Cette initiative vise à structurer et à intensifier la coopération bilatérale entre les universités et les centres de recherche, notamment dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation. S'exprimant à l’occasion, M. Baddari a affirmé qu’il s’agit d’un processus inscrit dans la dynamique de modernisation de l’université algérienne. « Ce processus vise à rendre l’établissement universitaire et les centres de recherche plus visibles à l’échelle locale et internationale », a-t-il expliqué. Le ministre a souligné qu’il s’agit d’une université désormais ouverte sur son environnement socio-économique, bien ancrée dans son milieu, et engagée dans une collaboration étroite avec son entourage de recherche scientifique. Cette approche, a-t-il insisté, dépasse le simple jumelage classique. Il s’agit d’un levier stratégique pour construire des partenariats fondés sur la complémentarité des missions entre les établissements d’enseignement supérieur et ceux de la recherche scientifique. Elle permettra également à la recherche algérienne de devenir plus utile, au service de la société et des défis de l’Algérie nouvelle. « Cela donnera également de l’ampleur à une gouvernance de qualité, plus collaborative, et renforcera l’ancrage des établissements dans leur environnement », a-t-il enfin conclu. De son côté, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha, a indiqué que la signature de ces accords vise à impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation en Algérie. Par ailleurs, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a fait savoir que les trois universités ont été sélectionnées pour piloter cette démarche. Ce choix s’est fondé, selon ses propos, sur une évaluation rigoureuse de leurs capacités scientifiques, infrastructures disponibles, et potentiel d’innovation. Il estime que ces établissements sont aujourd’hui en mesure de jouer un rôle de locomotive dans la transformation du paysage universitaire national.

K. H.

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