
La JS Kabylie et l’Entente de Sétif seront en appel aujourd’hui à l’occasion de la 4e journée des poules de la Coupe de la CAF. Un rendez-vous déjà décisif pour les deux représentants algériens. A plus forte raison pour l’Entente qui doit impérativement gagner pour espérer encore se qualifier en quarts. La quatrième journée des poules de la coupe de la CAF s’annonce moins stressante pour la JS Kabylie qui se dirige droit vers les quarts de finales. Encore invaincus dans la compétition, et leaders de leur groupe, les Canaris ont déjà fait le plus dur. C’est dire que les protégés de Denis Lavagne accueillent ce soir NS Berkane (20h), tenant du titre, à Tizi-Ouzou, avec toutes les cartes en main. Certes, on peut toujours croire que l’épisode de la grève et la crise financière ont perturbé un petit peu la préparation de ce rendez-vous, mais les coéquipiers de Hamroune ont jusqu’ici su faire fi de leur problème et répondu présents le jour J. Il n’y a donc pas de raisons pour que cela ne soit pas le cas cette fois encore, d’autant que les Canaris savent pertinemment qu’une victoire leur ouvrira grande la voie vers les quarts. Hormis Malik Rayah, suspendu deux matches, et peut-être Bencherifa grippé, Denis Lavagne disposera de tout son effectif à l’occasion. A Sétif par contre, les choses ne se présentent pas tout à fait sous les mêmes auspices. Avec un seul point dans l’escarcelle, l’Aigle Noir n’a plus vraiment son destin en main. Sa place de dernier du groupe met un peu plus la pression sur la bande à Kouki appelée à réagir ce soir (20h) à l’occasion de la réception d’Enyemba au stade du 8-Mai-45. Défaits au match aller, les coéquipiers de Karaoui doivent impérativement remporter leur première victoire en phase de poules pour espérer remonter au classement et éventuellement se qualifier à terme. Mais pour ce faire, l’Entente doit gagner ses deux derniers matches et attendre de voir ce que feront ses adversaires immédiats. C’est dire à quel point la situation est compliquée. Mais comme dans le football, rien n’est figé, tout peut arriver…
Amar B.