
A bientôt un an de son triomphe aux Jeux Olympique de Paris 2024, l’Algérienne Imane Khelif continue encore à faire l’objet d’attaques de l’International Boxing Association (IBA), organisation pourtant bannie par le CIO. Il y a à peine quelques jours, elle a demandé carrément à ce que la pugiliste algérienne soit déchue de sa médaille olympique.
Faute de pouvoir organiser des combats en bonne et due forme, l’International Boxing Association, bannie par le CIO et remplacée désormais par la Word Bowing, poursuit son combat contre…Imane Khelif. Loin des rings et visant à chaque fois au-dessous de la ceinture, cette organisation, que le Comité Olympique International (CIO) ne reconnait plus, s’est lancée depuis 2022 dans une campagne visant à mettre la boxeuse algérienne hors circuit, arguant à chaque fois qu’elle n’est pas éligible pour boxer avec les femmes, remettant carrément, arguments ubuesques à l’appui, sa féminité.
L’on se souvient que lors des Jeux Olympiques de 2024, son père a dû sortir à son corps défendant de l’anonymat pour prouver, son livret de famille bien en évidence, que Imane Khelif est née et grandi fille.
Mais une consécration en finale du tournoi de boxe et une médaille d’or après, l’IBA n’en démord pas. A plusieurs reprises, il a essayé de parasité le parcours de la native de Tiaret jusqu’à demander, récemment, à ce qu’elle soit déchue de sa médaille. Une information relayée en grandes pompes par des tabloïds anglais, dont certains ont été carrément affirmatif que le titre olympique allait être retiré à l’Algérienne.
Et c’est encore une fois le CIO, par la voix de sa présidente, Kirsty Coventry qui a mis fin à la polémique en indiquant, vendredi, en conférence de presse, qu’il n’y aura pas de décisions rétroactive concernant les médailles. Fin du débat. Imane Khelif garde sa médaille. Elle devra aussi rester en garde contre d’éventuelles nouvelles attaques de l’IBA dont le patron, Umar Kremlev, fait de l’exclusion de l’Algérienne une affaire visiblement personnelle.
A.A.A.