La 11e édition du Festival culturel international de l’Inchad s’est ouverte, mercredi soir, au Théâtre régional Mohamed-Tahar Fergani de Constantine, dans une ambiance mystique et solennelle. Placée sous le thème «Les voix de l’Inchad chantent l’Algérie glorieuse», la soirée inaugurale a mêlé chant spirituel et innovation technologique, avec une mise en scène inspirée de la Hidjra du Prophète Mohamed (QSSSL), reconstituée grâce à l’intelligence artificielle. Représentant le ministre de la Culture et des Arts, Tidjani Tama a souligné que ce festival «célèbre la beauté du verbe et la splendeur de l’image» et s’inscrit dans une dynamique d’ouverture à l’innovation. L’intégration de l’IA, a-t-il ajouté, «ouvre de nouveaux horizons à la créativité» et offre aux mounchidine des outils modernes d’interprétation. La première soirée a été animée par le mounchid constantinois Abderrahmane Bouhbila, aux côtés de la troupe omanaise Aridj, qui a enchanté le public avec des maqâms orientaux mêlés aux rythmes soufis. Le festival, qui réunit 7 troupes algériennes et 9 formations étrangères issues du monde arabe et musulman, se poursuit jusqu’au 30 juin. Il comprend également un programme académique riche, avec des conférences, ateliers et récitals autour de l’art de l’Inchad et du chant soufi.
S. O.