
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier au siège de la présidence de la République, une délégation de haut niveau de la compagnie américaine Chevron, l’un des géants mondiaux du secteur pétrolier et gazier.
L’audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, M. Boualem Boualem, du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, M. Mohamed Arkab, et du PDG de Sonatrach, M. Rachid Hachichi, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience, le vice-président chargé du développement commercial de la compagnie, M. Joe Cook, a assuré que «cette rencontre nous encourage à aller de l’avant dans les négociations conformément à l’accord de principe et nous nous réjouissons de poursuivre les discussions». Pour rappel, Chevron a signé en janvier dernier un accord avec Alnaft pour l’étude du potentiel des ressources en hydrocarbures en offshore sur les côtes algériennes. La rencontre avec le président de la République s’inscrit dans le cadre de la dynamique de partenariat stratégique que l’Algérie entend consolider avec les grandes compagnies internationales actives dans les domaines des hydrocarbures et des énergies renouvelables. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre l’Algérie et la compagnie Chevron, notamment en matière d’exploration, d’exploitation des ressources naturelles, de transfert de technologies et d’investissements dans les énergies propres, en phase avec la transition énergétique engagée par l’Algérie. Il faut dire, comme l’avait déjà souligné Elizabeth Moore Aubin, ambassadeur des États-Unis en Algérie dans un entretien à El Moudjahid en mars dernier, que le marché algérien est attractif pour les entreprises américaines dans divers secteurs, notamment l’énergie, mais aussi dans les secteurs pharmaceutiques, des télécommunications, de l’automobile, de l’agriculture, et bien d’autres. «Plus de 100 entreprises américaines sont déjà implantées en Algérie, créant des emplois et de la croissance économique, et je m’attends à ce que cette tendance se poursuive», avait-elle affirmé. Cette attractivité est le fruit des réformes économiques entreprises durant ces dernières années notamment avec la promulgation en juillet 2022 de la nouvelle loi sur l’investissement qui a fortement amélioré le climat des affaires en simplifiant les procédures et en offrant des avantages comparatifs et des incitations aux investisseurs nationaux ou étrangers.
M. A. O.