
«La révision constitutionnelle de 2020, initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a consacré le principe de la parité.»
À la veille de la Journée internationale du parlementarisme, célébrée chaque 30 juin, le Bureau du Conseil de la Nation, présidé par M. Azouz Nasri, a publié un communiqué mettant en lumière les progrès significatifs réalisés en Algérie en matière de promotion des droits des femmes.
Sur le thème mondial choisi cette année par l’Union interparlementaire : « Atteindre l’égalité des genres : pas à pas », le Conseil s’est félicité des efforts déployés par l’État algérien en faveur de l’autonomisation des femmes, de l’égalité des chances et de la parité.
Le communiqué rappelle notamment que la révision constitutionnelle de 2020, menée sous l’impulsion du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a inscrit le principe de parité comme fondement de la vie publique et professionnelle. Cette avancée juridique a été accompagnée de mesures concrètes qui entrent dans le cadre de l’élargissement des programmes d’autonomisation économique des femmes telles que le soutien aux micro-projets féminins, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que des dispositifs dédiés aux femmes rurales pour faciliter leur accès au financement à travers les programmes de l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC).
Des progrès notables ont également été enregistrés sur le plan de la protection sociale : amélioration des soins de santé ; la prolongation du congé maternité de trois à cinq mois pour les femmes actives ; la criminalisation des violences faites aux femmes ; le renforcement des mécanismes de signalement et l’amélioration du cadre légal de protection. Toutes ces politiques et mesures témoignent de ces efforts fournis par les autorités publiques en Algérie dans le sens de la protection des droits des femmes.
Le Conseil de la Nation affirme que le principe de parité des genres, inscrit dans la Constitution d’Algérie, est un acquis constitutionnel qui illustre une vision équilibrée entre identité nationale et engagements internationaux. Sous la conduite du Président Tebboune, la participation des femmes dans les sphères politique, économique et sociale s’est accrue, leur permettant d’accéder à des postes décisionnels. Elles se distinguent désormais dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la politique, de la justice, de l’administration, de la diplomatie et même des forces de sécurité et de défense, remportant des prix nationaux, régionaux et internationaux en recherche, sciences, littérature, arts, gastronomie et sport, note encore le communiqué.
Pour les engagements internationaux de l’Algérie, il rappelle que le pays a ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), adopté la Déclaration de Beijing de 1995, et intégré les principes de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui prône une Afrique fondée sur l’égalité réelle entre les sexes.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cité dans le communiqué, a rappelé que « la dignité de la femme est un sujet inviolable » et que la parité n’est pas un privilège, mais un droit constitutionnel, affirmant que toute atteinte aux compétences ou à l’éligibilité des femmes, par quelque responsable que ce soit est inacceptable.
Le Conseil a salué la sollicitude et le soutien constants accordés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à cette cause. Positions réitérées dans ses discours et déclarations ainsi que son soutien indéfectible à la position de la femme au sein de la société et son insistance en faveur de la promotion de son rôle en sa qualité de socle essentiel dans l’édifice de l’Algérie nouvelle et victorieuse et un partenaire actif dans le processus de développement national.
En marge de cette célébration, le Conseil de la Nation a également exprimé sa solidarité avec les femmes palestiniennes victimes de violences, de siège, de déportation et de famine ainsi que la destruction des habitations depuis plus de vingt mois. Il a appelé les parlements du monde et les consciences vives à se mobiliser en leur faveur et redoubler d’efforts afin de les protéger et d’agir auprès de leurs gouvernements afin de mettre un terme à ce dysfonctionnement conceptuel et épistémologique qui demeurera une tache de déshonneur dans l’histoire de l’humanité et les inciter à apprécier et à avoir la même conception pour la situation de la femme palestinienne que celle portée à l’égard d’autres entités sous d’autres cieux et œuvrer à arrêter toute forme d’agression et de privations menée contre elle.
Le Conseil a fait part de la même douleur pour le sort des femmes sahraouies opprimées dénonçant une injustice qui constitue une « tache de déshonneur » dans l’histoire de l’humanité. Il a affirmé que l’Algérie continuera à être leur voix et à défendre leur dignité ainsi que celles de toutes les femmes du monde pour qu’elles vivent dans la paix, la sécurité, la reconnaissance et le respect. »
K. A. A.