Un hommage a été rendu récemment aux 11 enseignantes sauvagement assassinées d’Ain Aden pour leur dévouement, leur engagement et leur combat contre les forces de l’obscurantisme. Les Sahmadia, Kheïra, Fatima et les autres restent ces références de cette lutte menée à une période sombre de l’histoire du pays par la femme de l’Algérie profonde et son attachement aux valeurs d’authenticité et d’originalité de la nation. L’évocation de quelques chahidate et moudjahidate de la région était également de nature à raviver les souvenirs d’une époque et de mettre en évidence la bravoure et la présence de la femme belabbessienne à toutes les épreuves nationales. Dans les espaces de formation et du savoir, la même détermination est exprimée par des jeunes universitaires pour persévérer dans la voie et perpétuer la tradition. La voie d’une Algérie forte par l’efficacité d’un enseignement dispensé par la première école qui est la femme. Tout un enseignement. Aussi, les nombreuses et diverses activités qui ont été organisées pour célébrer la journée du 8 Mars ont eu à honorer la femme et saluer son combat. Une cérémonie officielle était tenue au niveau du siège de la wilaya. Ce fut une opportunité pour le wali, Kamel Hadji de revenir sur les étapes de la promotion et de l’émancipation de la gent féminine après la grande lutte menée avec un rare esprit de sacrifice. Et toute une rétrospective de cette évolution fut présentée à l’occasion, au milieu d’une assistance composée de femmes cadres, gestionnaires dans les différents secteurs d’activité et représentantes de la société civile. Bref, il s’agissait de situer les acquis remportés par la femme au gré aussi d’une volonté affichée par la République ayant consacré constitutionnellement ses droits politiques.
A. B.
