C’est du développement du secteur de l’agriculture que la wilaya de Mascara tire sa vocation première qui reste étroitement liée à la disponibilité des ressources hydriques. La wilaya de Mascara a connu entre la fin de l’année dernière et le début de celle en cours de très fortes chutes de pluie qui se sont avérées très bénéfiques tant pour l’agriculture que pour le secteur de l’hydraulique, à la faveur d’une augmentation très sensible des capacités des eaux pluviales stockées dans les différents barrages et qui constituent les réserves de la wilaya. A ce titre, les services de la direction de l’hydraulique ont noté avec satisfaction que le volume des ouvrages opérationnels dans la wilaya s’est enrichi de plus de 15 millions de mètres cubes d’eau supplémentaires. Les résultats du récent recensement des capacités d'eau emmagasinées laissent apparaître un volume disponible dépassant largement les 65 millions de m3 selon les responsables du secteur. Même si ce chiffre est largement inférieur à celui de l’année passée, lequel avait atteint à la même période près de 100 millions de m3, la satisfaction semble gagner les responsables du secteur, convaincus qu’il s’agit des prémices d’une bonne saison agricole. Les barrages de la wilaya de Mascara ont été renforcés par plus de 15 millions de mètres cubes d’eau, conséquences des récentes chutes de pluie dans la région. Le plus grand barrage est celui de Ouizert qui a reçu 6,5 millions de m3 tandis que celui de Bouhanifia a été alimenté par 4,6 m3. Quant au barrage de la commune de Chorfa, il a enregistré un apport de 3 millions de m3, tandis que l’ouvrage de Fergoug a été renforcé par 1 million de m3. Parallèlement à cette situation, il convient de mettre en évidence le barrage de Oud Taht dans la commune de Ain Farah qui dispose d’une capacité de 7 millions de m3 et qui a enregistré un taux de remplissage de 100% nécessitant même l’évacuation d’une certaine quantité par mesure de sécurité. Ainsi, le taux de remplissage des barrages de la wilaya de Mascara a largement dépassé en cette période 40%, soit l’équivalent de près de 65% de mètres cubes.
A. B.
