Le Conseil de sécurité a tenu hier, sous la présidence de l'Algérie, sa réunion mensuelle d'information publique et ses consultations à huis clos sur le Yémen.
L'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et la sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, ont fait un exposé en séance publique. L’envoyé spécial a ainsi relevé que «l’unité du Conseil de sécurité et son message cohérent aux parties sur l’importance d’un règlement négocié seront essentiels dans les mois à venir».
Il a également alerté sur le fait que les escalades en cours sur plusieurs lignes de front», menacent les quelques acquis de la trêve signée entre les parties en conflit en 2022. La sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires et coordonnatrice adjointe des secours d’urgence a, pour sa part, indiqué que les dernières semaines ont été marquées par une augmentation inquiétante des attaques sionistes contre des infrastructures civiles vitales dont dépendent des millions de personnes. Mme Joyce Msuya a notamment cité les frappes sionistes contre les ports de Hodeïda et de Ras Issa qui ont provoqué des dommages considérables, entraînant une réduction significative des capacités des deux infrastructures. Lors de la réunion, les intervenants et certains membres du Conseil ont également évoqué les agressions sionistes comme une menace supplémentaire pour le Yémen et l'ensemble de la région, insistant sur la désescalade et le nécessaire respect du droit international, le droit international humanitaire et la protection des infrastructures civiles.
R. I.
