«L’Algérie nouvelle témoigne du grand jour.» C’est ainsi que s’est exprimé, hier, le président du Conseil de la nation, lors d’un point de presse initié en marge de la réunion du bureau du Conseil, élargi notamment aux présidents des groupes parlementaires et président des commissions permanentes.
M. Salah Goudjil a souligné, à cet égard, que le Conseil de la nation a exprimé et rendu publique sa position. «Aussi et tout en se référant à notre passé glorieux, l’institution parlementaire se prépare à mettre en œuvre les importantes et hautes directives du président de la République pour les étapes à venir.» Cette déclaration à la presse a été, faut-il le noter, précédée par la lecture d’un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion extraordinaire du bureau du Conseil de la nation. À cette occasion, le Conseil de la nation a vivement salué le contenu du discours du président de la République, prononcé lundi au palais des Nation, devant le Parlement réuni dans ses deux chambres. M. Goudjil a également assuré de «la poursuite du soutien continu du Conseil de la nation», ainsi que de son «adhésion à toutes les démarches adoptées par le président de la République».
Il faut dire que le communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion, organisée au lendemain de la participation du Conseil de la nation à la session extraordinaire du Parlement et tenue sur convocation du président de la République, note surtout que le discours du président de la République est à la fois «complet et exhaustif». Autre remarque importante observée : «C’est pour la première fois que le président de la République prononce un discours à la nation devant le Parlement dans ses deux chambres.» Il sera, en ce sens, expliqué qu’à travers ce discours à la nation, le président de la République a voulu faire «une halte annuelle, pour faire la lumière sur le bilan réalisé à ce jour, ainsi que les prochaines perspectives». Ce discours se veut, en somme, un message portant le sceau officiel. C’est un discours appelé à être inscrit «dans le registre de l’Algérie nouvelle». Dans le même ordre d’idées, le Conseil de la nation a évoqué et loué les nombreuses réalisations accomplies dans «un contexte particulier, au vu des conditions politique, économique, sécuritaire et sanitaire, sur le double plan régional et international», est-il mentionné. La même source affirme qu’il s’agit de réalisations qui ouvrent ainsi la voie «à l’optimisme quant à l’approche rationnelle et logique de l’Algérie nouvelle», laquelle approche «s’appuie sur les instruments constitutionnels et s’inspire des principes novembristes». En somme, le discours du de l’État peut être assimilé à «un programme» et à «un document» pour le présent et l’avenir, qui appelle tous acteurs, responsables et citoyens, à faire preuve de volonté et d’engagement, et de prise de conscience optimale, soutient la même source. L’accent sera mis également sur la batterie de réformes profondes apportées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’image de la mise en place d’institutions constitutionnelles au profit de la jeunesse.
Le discours du Président Tebboune est également revenu sur le caractère social de l’État qui est préservé, sur la consolidation de la Justice, le soutien à l’investissement, en avançant sur la voie de l’économie de la connaissance, de la numérisation et de l’innovation. D’autre part, l’indépendance de la prise de décision politique et économique, en soutien de la pleine et entière souveraineté pour laquelle des millions de chouhada se sont sacrifiés, a été l’autre point fort sur lequel insiste le discours à la nation.
Le discours vraiment complet a abordé aussi toute l’importance accordée à la «la mémoire nationale», tout comme il a abordé, sur un autre plan, le renforcement de «la place accordée aux membres de la communauté nationale à l’étranger». En conclusion, le Conseil national a réitéré sa «confiance au président de la République dans toutes les démarches adoptées», comme souligné dans le communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion du bureau élargie aux groupes parlementaires et président des commissions permanentes.
Soraya Guemmouri
