
L'entité sioniste, qui poursuit son génocide en Palestine occupée, emprisonne femmes et enfants sans procès et leur font subir les pires atrocités. L’expert en questions géopolitiques, Hassan Kacimi, a indiqué que les prisons sionistes sont un véritable cimetière pour les Palestiniens.
«Trois mille prisonniers dans le sud de la Palestine occupée subissent toutes sortes de sévices, privation de nourriture, de soins et de couverture lors des nuits glaciales, des agressions quotidiennes, provoquant des traumatismes tant sur le plan physique que mental», a-t-il assuré, rappelant que ce constat est le fruit des témoignages des Palestiniens. Ces déclarations, poursuit-il, interpellent les organisations internationales qui doivent immédiatement envoyer des inspecteurs et ouvrir des enquêtes au sujet de la situation des détenus palestiniens qui meurent des suites de la barbarie sioniste. «On enregistre dans les prisons de l'entité sioniste plus de trois mille enfants détenus de manière arbitraire et extra-légale, selon des procédures expéditives et sans aucune protection juridique. Il s'agit là d'une violation inadmissible des droits de l'homme et du droit humanitaire le plus élémentaire», a-t-il souligné mettant en exergue que l'idéologie sioniste qui est éminemment fasciste, raciste est soutenue par de nombreux régimes occidentaux qui utilisent plusieurs subterfuges pour dédouaner l'occupant de ces crimes ignobles. «La situation en Palestine est sciemment occultée. En effet, les témoignages des détenus palestiniens ne risquent pas de passer sur les télévisions occidentales totalement acquise aux thèses sionistes, dont les journalistes propagandistes ont une seule mission : diaboliser les Palestiniens et dépeindre les colons sionistes en victimes», a-t-il expliqué précisant qu'une telle violation de l'éthique journalistique s'accompagne de censure, notamment sur les réseaux sociaux. Pour rappel et selon de nombreux rapports d'ONG en charge du dossier, la torture, la négligence médicale et la violence contre les Palestiniens dans les prisons sionistes se sont multipliées après le 7 octobre, date marquant le début de l'agression contre Ghaza. Ces organisations précisent que les premiers jours de l'agression contre Ghaza, 6 prisonniers palestiniens ont perdu la vie, dans des conditions troubles. Le régime sioniste ne cesse d'intensifier ses pratiques ignobles contre les détenus palestiniens, notamment en les privant de leurs besoins les plus élémentaires. A titre d'exemple, de très petites quantités de repas sont distribuées aux prisonniers palestiniens tandis que l'accès à l'eau potable leur est refusé.
Sami Kaidi