
Les prix du pétrole commençaient cette semaine en petite baisse, trahissant les interrogations des investisseurs autour de la progression des cas de Covid-19, côté demande, et du retour sur le marché des barils iraniens, côté offre. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait dans la matinée 73,71 dollars à Londres, en baisse de 0,53% par rapport à la clôture de vendredi passé. À New-York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait 0,67% à 71,59 dollars. Le début de semaine n’est cependant pas aussi mouvementé que le précédent, lorsque les deux références du marché de l’or noir avaient chuté d’environ 7% avant de revenir petit à petit à flot les jours suivants. Selon les analystes, le nombre croissant d’infections à la Covid-19, ainsi que l’extension ou le renforcement des restrictions dans un certain nombre de pays d’Asie pèsent sur les cours du brut. La progression de la Covid-19 limite la consommation d’or noir par les mesures de restrictions des déplacements des biens et des personnes qu’elle entraîne à travers le monde. L’autre incertitude, du côté de l’offre, cette fois-ci, concerne l’Iran, reprennent les analystes qui constatent que «le bruit autour des négociations sur le nucléaire s’est calmé récemment». La République islamique est engagée dans des négociations depuis avril dernier à Vienne avec les autres Etats parties à l’accord (Allemagne, Royaume-Uni, Chine, France et Russie) en vue de relancer l’accord international de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et que les Etats-Unis ont dénoncé unilatéralement en mai 2018.