OPEP+ : 99% de taux de conformité à l’accord sur la baisse de la production

Attar participe à une visioconférence sur l’énergie au Nigeria

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Le ministre de l'Énergie, Abdelmadjid Attar, a fait savoir, mercredi dernier, que le taux de conformité aux quotas de production prévus dans l'accord sur la baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés (OPEP+) a atteint 99% au mois de décembre 2020.

Le taux de conformité des membres de l'OPEP a atteint 103% en décembre dernier, tandis que le taux de conformité des pays non membres à l'OPEP est de 93%, soit un taux total de 99%, a fait savoir M. Attar dans une déclaration à la presse à l'issue des travaux de la 26e réunion du comité ministériel conjoint de suivi de l'accord OPEP+ (JMMC) tenue via visioconférence. Qualifiant ce rendement de "positif", le comité ministériel conjoint a examiné, lors de cette réunion, les mécanismes de compensation de la surproduction pour les pays n'ayant pas respecté leurs quotas. Cette surproduction sera compensée aux mois de février et mars afin d'atteindre 100% de taux de conformité, a précisé le ministre. M. Attar a mis en avant, dans ce sens, les efforts déployés par les pays OPEP+ depuis l'accord conclu en avril dernier et qui ont permis de réduire les stocks de pétrole des pays consommateurs et d'augmenter les prix du brut qui s'élèvent actuellement à plus de 57 dollars/baril, qualifiant cela de "très satisfaisant et positif" en dépit de la poursuite de la propagation du Covid-19 et l'apparition d'un nouveau variant du virus.
Les mesures adoptées par les pays exportateurs de pétrole depuis 2016 à travers l'accord de l'Algérie ont permis de faire baisser les stocks des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à près de 2,1 Mds de barils permettant ainsi une stabilité du marché pétrolier et l'accélération du rétablissement de l'équilibre entre l'offre et la demande, a rappelé M. Attar.
Concernant les perspectives de l'économie mondiale et la demande sur le pétrole, le ministre n'a pas écarté la poursuite de l'augmentation des prix du baril pour se stabiliser entre 50 et 60 dollars/baril cette année, appelant les pays de l'OPEP à maintenir le plafonnement de la production et compenser, si nécessaire, la surproduction enregistrée durant les derniers mois. Les pays de l'OPEP+ avaient décidé, en décembre dernier, d'augmenter leur production pétrolière de 500.000 barils/jour (b/j) à partir de janvier 2021, et convenu de la tenue chaque mois d'une réunion au niveau des ministres pour se concerter autour de la situation du marché pétrolier et de l'ajustement des niveaux de production, sachant que la réduction de la production de l'OPEP+ devra passer de 7,7 mb/j à 7,2 mb/j. Lors de la réunion de janvier, les ministres des pays alliés avaient décidé de maintenir leurs niveaux de production actuels, mais ont accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan pour augmenter leurs productions d'un total de 75.000 barils/jour, en prenant en considération les besoins énergétiques croissants de ces deux pays durant la période hivernale".

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Attar participe à une visioconférence sur l’énergie au Nigeria

Le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, a pris part à une visioconférence, organisée par l'organisation des pays africains producteurs de pétrole, sur le secteur énergétique au Nigeria, a indiqué jeudi dernier un communiqué du ministère.
"A l'invitation de l'organisation des pays africains producteurs de pétrole présidée par l'Algérie, le ministre de l'Energie a participé à une rencontre sur les dernières études académiques dans le domaine de l'Energie au Nigeria, menées par l'ancien ministre nigérian de l'Energie, Dr. Ibe Kachikwu", a précisé le communiqué.
Cette participation s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre l'Algérie et le Nigeria, notamment dans le domaine énergétique, et de la coopération africaine sous l'égide de l'organisation des pays africains producteurs de pétrole présidée par l'Algérie, a poursuivi le ministère dans son document.
La participation du ministre de l'Energie fait partie de " la nouvelle stratégie du marché pétrolier africain", ajoute la même source.
L'ouverture des travaux a été présidée par le président de la République de Nigeria, Mohammado Buhary, en présence du ministre des Ressources énergétiques et SG de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (l'OPEP), Mohammad Sanusi Barkindo, outre plusieurs chefs d'entreprise activant en la matière au Nigeria et des experts en hydrocarbures.
Pour ce qui est des œuvres académiques exposées lors de cette rencontre, il s'agit de quatre ouvrages sur l'industrie pétrolière au Nigeria, les lois relatives aux contrats, le développement du domaine gazier dans ce pays ainsi que les lois et les politiques dédiées à l'investissement étranger, a conclu le communiqué.

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