
Le rôle du secteur privé national dans la diversification économique n’est plus à démontrer. Aussi, le soutien de l’Etat aux entreprises privées algériennes, dans le sillage de la politique de l’Etat pour l’instauration d’un nouveau régime de croissance, traduit la volonté des pouvoirs publics d’impliquer davantage ce secteur dans la promotion des exportations hors hydrocarbures, dont le valeur a approché le seuil des 5 milliards de dollars à fin 2021, grâce justement aux mesures d’encouragement et d’accompagnement des opérateurs à l’export, notamment les PME. Les deux dernières opérations d’exportation de câbles électriques par le groupe privé «GISB ELECTRIC’» de Mostaganem vers le Sénégal pour une valeur de 4 millions d’euros et celle effectuée par le groupe «CERAM DECOR», dans la wilaya de Batna, portant expédition d’une vingtaine de conteneurs de céramique vers le Canada, en attendant d’autres, dénotent la capacité du secteur privé algérien à investir les marchés mondiaux. Ceci, bien entendu, ne serait pas possible sans une compétitivité reconnue de leurs produits, que ce soit sur le plan normatif et ou de la qualité.
Dans ce contexte, l’enquête menée auprès d’un échantillon d’entreprises exportatrices algériennes par deux enseignants universitaires sur les stimulants et motivations à l’exportation des entreprises privées révèle que «l’exportation reste une démarche importante du déploiement international nécessitant l’engagement des ressources et des compétences requises». L’enquête en question indique qu’«en dépit de nombreuses barrières auxquelles elles font face, notamment le manque d’informations sur les marchés étrangers, les difficultés d’installer des bureaux de représentation à l’étranger et les coûts de transport et d’assurance excessifs, leurs perceptions des stimuli les encouragent à s’engager sur les marchés internationaux».
A ce titre, les auteurs de l’étude indiquent que «les premiers stimuli, qui attirent le plus ces entreprises, relèvent d’une attitude délibérée pour atteindre des objectifs de développement et de croissance ou satisfaire l’intérêt du dirigeant pour l’exportation». On y relève que «les entrepreneurs sont également motivés par l’appui à l’export, accordé par le gouvernement, d’où la nécessité d’adapter le soutien aux spécificités et aux besoins des entreprises». Dans cette optique, «certaines questions cruciales en amont du processus d’exportation devraient être prises en charge», notamment «l’accès à l’information et à l’assistance pratique en matière de prospection et d’étude de marché, qui aideraient les entreprises à adapter leurs actions marketing aux caractéristiques des marchés internationaux». L’analyse des motivations à l’export des entreprises privées fait ressortir que «les entreprises qui commencent plus tôt l’activité d’exportation, contrairement à celles qui mettent plus de temps, sont particulièrement influencées par un intérêt particulier accordé par le dirigeant à l’exportation et le besoin de s’accroître, à travers l’exportation et la volonté/capacité de l’entreprise à développer de nouveaux produits et services». Les deux universitaires arrivent à cette conclusion qu’«il faudrait davantage accentuer les politiques publiques sur des actions plus ciblées en matière d’accompagnement visant à inculquer la culture de l’export et à intégrer la dimension internationale dans le management et la gestion de ces entreprises». En outre, «un soutien adéquat pourrait favoriser la décision d’exportation et permettrait aux opérateurs de surmonter les obstacles et mieux gérer les risques inhérents à cette démarche».
A. D.
Dans ce contexte, l’enquête menée auprès d’un échantillon d’entreprises exportatrices algériennes par deux enseignants universitaires sur les stimulants et motivations à l’exportation des entreprises privées révèle que «l’exportation reste une démarche importante du déploiement international nécessitant l’engagement des ressources et des compétences requises». L’enquête en question indique qu’«en dépit de nombreuses barrières auxquelles elles font face, notamment le manque d’informations sur les marchés étrangers, les difficultés d’installer des bureaux de représentation à l’étranger et les coûts de transport et d’assurance excessifs, leurs perceptions des stimuli les encouragent à s’engager sur les marchés internationaux».
A ce titre, les auteurs de l’étude indiquent que «les premiers stimuli, qui attirent le plus ces entreprises, relèvent d’une attitude délibérée pour atteindre des objectifs de développement et de croissance ou satisfaire l’intérêt du dirigeant pour l’exportation». On y relève que «les entrepreneurs sont également motivés par l’appui à l’export, accordé par le gouvernement, d’où la nécessité d’adapter le soutien aux spécificités et aux besoins des entreprises». Dans cette optique, «certaines questions cruciales en amont du processus d’exportation devraient être prises en charge», notamment «l’accès à l’information et à l’assistance pratique en matière de prospection et d’étude de marché, qui aideraient les entreprises à adapter leurs actions marketing aux caractéristiques des marchés internationaux». L’analyse des motivations à l’export des entreprises privées fait ressortir que «les entreprises qui commencent plus tôt l’activité d’exportation, contrairement à celles qui mettent plus de temps, sont particulièrement influencées par un intérêt particulier accordé par le dirigeant à l’exportation et le besoin de s’accroître, à travers l’exportation et la volonté/capacité de l’entreprise à développer de nouveaux produits et services». Les deux universitaires arrivent à cette conclusion qu’«il faudrait davantage accentuer les politiques publiques sur des actions plus ciblées en matière d’accompagnement visant à inculquer la culture de l’export et à intégrer la dimension internationale dans le management et la gestion de ces entreprises». En outre, «un soutien adéquat pourrait favoriser la décision d’exportation et permettrait aux opérateurs de surmonter les obstacles et mieux gérer les risques inhérents à cette démarche».
A. D.