«L'Algérie sera toujours libre et constante dans ses positions, en réaffirmant son soutien indéfectible aux causes justes, en tête desquelles la cause palestinienne.
En cette occasion historique du 69e anniversaire de notre glorieuse Révolution de novembre 1954, il est important de revenir sur les étapes historiques les plus importantes qui ont couronné la lutte du Mouvement national, avec le déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre contre un colonialisme français qui voulait, contrairement aux autres régimes coloniaux, exterminer le peuple algérien et le remplacer par un peuple européen chrétien.
La résistance a été longue et difficile face à l'un des colonialismes les plus abjects de l'histoire humaine. Des actes de génocide, des enfumades, des bombardements avec du napalm, la torture, et bien d'autres crimes ont eu lieu.
Une bataille s'est déroulée également sur le plan des concepts et des adjectifs, car le colonialisme cherchait à imposer un lexique qui lui était favorable.
Il convient de rappeler qu'au début de la Révolution, la France coloniale considérait les moudjahidine de l'ALN comme des «bandes de fellaga», puis des «hors-la-loi» ou des «mercenaires», avec pour objectif de leur retirer tout statut en conformité avec le droit international, y compris celui de résistants en lien avec un mouvement de libération nationale.
De même, on désignait la situation comme des «faits divers», puis on ne faisait référence qu'aux «événements», tout en rejetant catégoriquement le caractère nationaliste de l'insurrection révolutionnaire. Par la suite, ils qualifiaient la situation en Algérie de crise et d'opérations de maintien de l'ordre, en augmentant les moyens militaires et en promulguant des lois d'exception.
Néanmoins, la situation sécuritaire ne cessait de se détériorer, prenant la forme d'une véritable guerre, en raison des pertes humaines et matérielles qu'elle engendrait. En définitive, on réalise que cela s'est avéré être une véritable révolution de libération.
Pour le cas de la cause palestinienne, on peut constater que l'entité sioniste mène le même type de colonialisme ayant des similitudes objectives avec celui établi par la France coloniale en Algérie ou le système d’apartheid en Afrique du Sud.
De cette manière, l'entité sioniste et ses soutiens refusent injustement d'accepter l'idée d'un colonialisme de peuplement qui a commencé en 1948 et continue à ce jour... On conteste aux Palestiniens le droit à la résistance, ainsi que le statut de résistants, qui découle directement du droit à l'autodétermination consacré par le droit et la légalité internationaux.
L'occupant sioniste recourt, de manière illégale et abusive, aux qualificatifs trompeurs, comme celui de terrorisme. Une propagande politico-médiatique dans certaines capitales, qui se vantaient récemment de défendre les valeurs de justice et d'équité, soutient fortement cette déviation.
Les dérives criminelles se poursuivent jusqu'à ce jour, en raison de ce qui se passe à Ghaza depuis le 07 octobre dernier et qui se poursuit jusqu'à présent... Les sionistes fascistes mènent une agression barbare contre les civils palestiniens, en commettant des crimes de génocide et des crimes contre l'humanité, aux fins d'une véritable épuration ethnique.
Ces crimes sont prouvés irréfutablement par les bombardements qui s'intensifient de jour en jour ciblant, sans distinction, des populations civiles, des maisons, des écoles, des lieux de culte et même des hôpitaux, avec la volontaire manifestement criminelle de bloquer l'accès à internet dans l'enclave de Ghaza pour massacrer à huis clos.
Toutefois, en faisant référence à l'histoire, je peux affirmer que les causes justes finissent toujours par triompher du colonialisme, y compris le colonialisme de peuplement.
Pour conclure, je dirai que l'Algérie sera toujours libre et constante dans ses positions, en réaffirmant toujours son soutien indéfectible aux causes justes, en tête desquelles la cause palestinienne.
Gloire éternelle à nos valeureux martyrs,
Vive L'Algérie.»
