
Un groupe new-yorkais de défense des libertés civiles a décidé de poursuivre le président américain, Joe Biden, le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, et le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, pour avoir manqué à leur devoir en vertu des lois internationales et américaines d’empêcher l’entité sioniste de commettre un génocide à Ghaza.
Les actions de l’entité sioniste, «notamment les massacres, le ciblage des infrastructures civiles et les expulsions forcées, constituent un génocide», a écrit le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), rappelant que «la convention internationale de 1948 contre le génocide exige que les Etats-Unis et les autres pays signataires utilisent leur pouvoir et leur influence pour prévenir, punir et agir en vue de mettre fin aux massacres». Les plaignants ont souligné, dans le même sens, qu’ «en tant qu’allié le plus proche et plus fervent partisan» de l’entité sioniste, «étant de loin son plus grand fournisseur d’assistance militaire» et l’entité sioniste «étant le plus grand bénéficiaire cumulé de l’aide étrangère américaine depuis la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis ont les moyens disponibles pour avoir un effet dissuasif» sur le régime sioniste. La plainte, déposée devant un tribunal fédéral de Californie, demande au tribunal d’interdire aux Etats-Unis de fournir des armes, de l’argent et un soutien diplomatique à l’entité sioniste.
Elle exige également que le Président, le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, et le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, prennent toutes les mesures en leur pouvoir pour empêcher que l’entité sioniste ne commette des actes de génocide contre le peuple palestinien de Ghaza. Les signataires plaident aussi pour davantage de pression sur l’entité sioniste, la levée du siège imposé à Ghaza et la fin de l’expulsion forcée des Palestiniens.