
Contrairement à plusieurs salons du livre qui se tiennent aux quatre coins du pays, le salon de Tamanrasset est pris d’assaut par les passionnés de lecture à partir de 17h à cause des conditions météorologiques. Si les mois de juillet et août sont ceux des grandes pluies à Tamanrasset, l’été marque son début en ce moment avec des températures avoisinant les 36° C, ce qui rend le déplacement au salon du livre sis à la place du 1er-Novembre difficile, même pour la population locale.
Il y avait une grande foule vendredi après-midi aux différents stands du salon. Hommes et femmes de tous âges se sont rendus massivement pour découvrir d’abord les parutions des éditions algériennes et pour acheter des livres qu’on ne trouve pas toujours à Tamanrasset. Pour Hayat Laouad, cheffe du service de recherche scientifique et publication à la bibliothèque nationale algérienne (BN), l'affluence au stand de la BN, partagé avec le ministère de la Culture et des Arts, a été nombreuse. «Nous proposons des livres à des prix très concurrentiels. On trouve des recueils de poème à 80 DA ou encore une biographie du colonel Lotfi à 250 da. Il y a eu beaucoup de ventes, et les lecteurs de Tamanrasset sont très contents de la tenue de ce salon», a-t-elle noté avant de renseigner un visiteur sur une des parutions semestrielles de la BN intitulée «bibliographie algérienne». Pour Ismaïl Mansouri, responsable du stand de l’entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), le public était au rendez-vous pour découvrir les 420 titres proposés. Même constat pour les éditions de l’entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) à travers Mohamed Selma, responsable du stand, qui s’est dit surpris par le grand intérêt porté par les habitants de Tamanrasset aux livres proposés par l’ANEP, notamment les ouvrages historiques et littéraires. L’office des publications universitaires (OPU) a été pris d’assaut par les étudiants de l'université de Tamanrasset, constat d’Ahmed Kharouba, représentant de l’OPU. «Nous avons présenté 400 titres de différentes spécialités car la superficie du stand ne nous permet pas d’exposer les 4.000 ouvrages de l’OPU. Le but de cette participation symbolique est de faire la promotion du livre universitaire à des prix raisonnables, allant de 500 à 1000 da», a-t-il noté. De son côté, Youcef M’hand Ameziane, éditeur «El amel» de Tizi Ouzou, s’est dit heureux de l’affluence du public et des nombreuses ventes effectuées, notamment du livre parascolaire.
K. B.