Ouverture du mois du patrimoine à Sétif : L’autre berceau de l’humanité

C’est en présence du directeur de la culture et des arts de la wilaya qu’a été ouvert vendredi après midi, au musée public national, le mois du patrimoine, placé cette année sous le thème «du patrimoine culturel à l’ère de l’intelligence artificielle».

«c’est là Un thème fort qui traduit toute l’importance de ce maillon fort de notre riche patrimoine culturel et son lien avec les technologies modernes et abonder dans le sens de sa préservation et sa valorisation. Un slogan hautement significatif qui met en avant la place et l’impact de l’intelligence artificielle dans la réalisation de tels objectifs et qui s’inscrit de plain-pied dans l’amélioration de la collecte et du stockage des données, de même que la mise en place de méthodes, à même de protéger ce patrimoine pour les générations à venir», indique Chadia Kharfalah, directrice du musée public national qui accueille cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 18 mai. La wilaya recèle de véritables trésors en la matière et permet de célébrer l’histoire millénaire de l’Algérie dans toute sa dimension, d’où l’intérêt du président de la république, Abdelmadjid Tebboune, à notre patrimoine, qui constitue le maillon fort de notre culture et le juste reflet de notre civilisation à travers le monde. les dernières découvertes de Ain Boucherit, dans la daira d’El Eulma, attestent bien de l’existence d’un patrimoine millénaire qui date de la nuit des temps. Des découvertes qui datent de la préhistoire et qui qualifient, à juste titre, notre pays de l’autre berceau de l’humanité pour être le second site le plus vieux du monde qui date de 2,4 millions d’années après celui de Kouna, en Ethiopie, qui remonte à 2,6 millions d’années. La ville romaine de Djemila, fondée en l’an 96 par l’empereur Nerva et qui est classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec un musée où sont exposées de somptueuses mosaïques, est un de ces sites à être conservé intact, accueillant jusque dans un passé récent son festival international de la chanson arabe. Autant de sites qui vont jusqu’à Ikjen, sur les hauteurs de la daira de beni azziz, qui méritent d’être préservés in situ va, classés depuis 1982. Cette cérémonie qui s’est tenue au musée public national de Sétif a permis au wali, qui a procédé à l’ouverture officielle de ce mois qui s’étalera jusqu’au 18 mai prochain, de s’enquérir de la richesse de ce patrimoine, marqué au musée public national par l’exposition de multiples pièces à la valeur établie au fil du temps et l’importance que revêt un tel patrimoine qui nécessite, en effet, d’être préservé pour être valorisé et mis à l’abri par les multiples conquêtes de l’intelligence artificielle, au même titre que ces pièces rares qui sont exposées et ces mosaïques sublimes, telles que celles du «triomphe de Bacchus», une pièce rare découverte dans le quartier du temple de la ville antique de Sitifis ou «La toilette de Venus» véritable chef-d’œuvre en la matière. C’est à ce titre que le programme mis en place pour la célébration de ce mois du patrimoine tourne autour de plusieurs axes ayant trait à la documentation numérique et l’impact de l’intelligence artificielle dans la numérisation du patrimoine culturel et la restauration des œuvres d’art et des monuments historiques ainsi que l’utilisation des technologies de l’Intelligence artificielle dans la préservation du patrimoine culturel dans les musées, mémoire vivante qui perpétue l’histoire des civilisations passées.

F. Z.

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