
El Moudjahid : Vous avez partagé la scène, ce soir, avec le chef d’orchestre vénézuélien Enluis Montes Olivar, comment vous avez vécu cette éxpérience ?
Lotfi Saïdi : J'ai eu l'honneur de diriger le l'ouverture de cette 14ème édition du Festival culturel international de la musique symphonique et c'est une merveilleuse expérience. Ça m'a fait vraiment plaisir de partager la scène surtout avec deux chefs d'orchestre invités, Enluis Montes Olivar et Zahia Ziouani. Le programme que nous avions choisi était riche et varié. Comme vous l’avez constaté, nous avons fait un petit hommage à la diva de la musique hawzi, Fadila Dziria.
Il parait que la musique est une langue universelle, les musiciens vénézuéliens ont-ils trouvé des difficultés pour interpréter le solfège algérien ?
Non, au contraire ! Tout à fait, la musique c’est une langue universelle qui rapproche les nations si on va en Égypte ou au Japon ou bien en Chine, c'est la même langue, donc au contraire, ils n’ont trouvé aucune difficulté. Ils ont vraiment aimé la musique algérienne. Ils ont trouvé que l’on a un patrimoine vraiment riche. J'ai eu l'opportunité de choisir des pièces, des mélodies faciles, donc c'était vraiment impressionnant pour la rythmique.
C’est votre 4e édition du festival en tant que chef d’orchestre, que représente le festival pour vous ?
Le festival c'est quelque chose de d'extraordinaire, on a pu réunir toutes les nations, personnellement je saisi cette opportunité et j’en profite au maximum apprendre avec eux et d'avoir une autre vision. C’est une expérience qui me permet de voir là où je suis, pour me positioner et m’améliorer d’avantage.
S. O.