
Expositions, conférences, ateliers de formation et journées d'études figurent au programme des divers établissements culturels situés dans de nombreuses communes de la ville en raison des activités prévues pour le Mois du patrimoine, inauguré officiellement le 18 avril. Cet événement annuel, devenu un rendez-vous incontournable du calendrier culturel algérien, s'est déroulé en présence des autorités locales, avec à leur tête le SG de la wilaya, Rabah Mourad Yeza. Il témoigne cette année d'une volonté affirmée d'inscrire le riche héritage culturel du pays dans la modernité technologique. L'ouverture officielle du mois du patrimoine s'est tenue dans la Maison de la culture, rassemblant experts, chercheurs et professionnels du secteur. Ensemble, ils ont exploré les perspectives offertes par les nouvelles technologies pour la préservation et la diffusion du patrimoine. À titre de rappel, Tiaret compte plus de 192 stations archéologiques et historiques, témoignant de la richesse de son passé. Sur un tracé de 100 km dans la région, c'est toute l'histoire nord-africaine qui est représentée, faisant de cette zone un véritable carrefour culturel. Selon Soufi Amine du département patrimoine de la direction de la culture de Tiaret; ce programme ambitieux illustre parfaitement la stratégie adoptée par le ministère algérien de la Culture. Il vise à concilier la préservation des traditions avec l'innovation technologique. En plaçant l'intelligence artificielle au cœur de sa politique culturelle, l'Algérie affirme sa détermination à faire entrer son patrimoine millénaire dans l'ère de la digitalisation. Cela garantit, non seulement sa transmission aux générations futures, mais permet également d'exploiter les opportunités offertes par les nouvelles technologies pour archiver et valoriser ce patrimoine à l'échelle internationale. En marge des festivités, une dizaine d'artistes ont bénéficié de cartes d'artistes. D'autres ont reçu des diplômes d'honneur de la part de la direction de la culture.
S. M. N.