Sous les lustres étincelants de l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïah, la 14e édition du Festival international de la musique symphonique a été inaugurée, jeudi soir, dans un climat de magie et de poésie. Le Venezuela, invité d'honneur de cette édition, a partagé la scène avec l'orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger, sous la direction des maestros Lotfi Saïdi et Enluis Montes Olivar.
Cette soirée inaugurale a été un véritable enchantement avec plus de 150 musiciens qui ont donné le «la» de la fête musicale. Les orchestres symphoniques de l'Opéra d'Alger et de l'Orchestre de Chambre Simon Bolivar du Venezuela ont alterné sous la direction des maestros Zahia Ziouani, Lotfi Saïdi et Enluis Montes Olivar, créant une symphonie de sons et d'émotions qui a transporté le public dans un monde de rêve et de beauté. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Culture et des Arts Zouhir Ballalou, en présence du commissaire du festival, Abdelkader Bouazara, de hauts fonctionnaires de l’Etat et du représentant diplomatique du Vénézuel, Juan Bautista Arias Palacio, ainsi que des représentants diplômatiques accrédités en Algérie. Dans son discours prononcé, Ballalou a mis en exergue l'importance de ce festival qui permet à l'Algérie de s'affirmer sur la scène musicale internationale, affirmant qu’«il est l'une des principales étapes de la musique symphonique de haute qualité». Le ministre a mis en lumière la dimension humaine et symbolique du festival, qui «comprend des performances musicales en solidarité avec la cause palestinienne, confirmant l'engagement constant de l'Algérie aux valeurs de libération et de dignité», a-t-il déclaré. Il a réitéré son soutien «pour consacrer les traditions de la musique sérieuse et renforcer l'ouverture de l'Algérie sur les expériences mondiales». De son côté, Bouazara a exprimé sa fierté de voir ce festival se poursuivre, réunissant des orchestres de 17 pays, dont le Venezuela en tant qu'invité d'honneur. La soirée a été marquée par des moments poignants, notamment avec la chanson Zahratou El Madayne interprétée par la chanteuse Nada Rihane en hommage au combat héroïque du peuple palestinien. Ce festival est une véritable célébration de la musique et de la culture, et un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique symphonique. La scène était magnifique, avec les musiciens installés sur une estrade feutrée. La soirée a été un véritable succès, avec un public qui a applaudi avec enthousiasme et demandé. Les amoureux de la musique symphonique vibraient au rythme de la musique, venus pour célébrer la musique et la culture, et ils ont été récompensés par une soirée inoubliable.
S. O.
