Entre soutien aux micro-entreprises, financement des startups et promotion de la recherche, le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises impulse un élan vers une économie diversifiée et innovante.
L'État accorde au secteur des micro-entreprises et des startups un intérêt particulier, conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ainsi, le domaine des startups et de l’entrepreneuriat est devenu, ces dernières années, un levier important dans la diversification économique, permettant, en plus de réaliser de la valeur ajoutée et de soutenir la croissance, de lutter contre le chômage, des jeunes surtout. Les startups en Algérie existent depuis des années. Nombre de micro-entreprises ont d’abord été des startups, sans avoir été désignées sous ce vocable. Elles ont fait preuve d’innovation et de créativité dans un contexte difficile. En effet, malgré l’absence d’un écosystème et d’un environnement favorable dans le passé, des jeunes entrepreneurs algériens ont relevé le défi et réussi à développer leurs startups en Algérie. Ce sont ces startups qui s’approprient actuellement l’innovation, libérées progressivement des contraintes bureaucratiques et encouragées à prendre des risques. Le nombre de startups labellisées a doublé cette année. Cette avancée a été rendue possible grâce à l'initiative du président de la République, qui a mis en place un climat favorable à la création de startups, et à son engagement à assurer l’accompagnement voulu pour ces entreprises par le biais d’incitations et de multiples avantages. Des dispositifs de soutien, dont l’accélérateur de startups, le Fonds national de financement et des dispositions légales adaptées et propres à ce type d’entreprises, afin de leur offrir un environnement propice, ont été d’un apport très précieux pour les jeunes startupeurs. En outre, il y a eu la création du Haut conseil à l’innovation, chargé de labelliser les startups et les incubateurs susceptibles de bénéficier des fonds de l’ASF. Par ailleurs , le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné des instructions aux établissements d’enseignement supérieur portant sur l’impératif de consacrer des bureaux aux startups et aux projets innovants labéllisés. Ils s’inscrivent dans le cadre des démarches visant à ériger l’université algérienne en locomotive de développement socio-économique, et interviennent au titre de la nouvelle vision du secteur, tendant à transformer la connaissance en produits commercialisables et à permettre à l’université de contribuer à la création de la richesse et l’emploi. L'Algérie compte plus que jamais miser sur ses startups innovantes pour booster son économie, et de plus en plus d'entrepreneurs se lancent parfois, avec de très grandes ambitions. En un mot, l'esprit entrepreneurial est de plus en plus présent chez les jeunes étudiants. Avec des politiques adaptées, un soutien accru aux jeunes entrepreneurs et une collaboration renforcée entre les secteurs public et privé, l’Algérie a toutes les cartes en main pour réussir sa transition vers une économie moderne et compétitive.
F. L.
