
Le soulagement était palpable, hier matin, à la sortie des centres d’examen, à Alger. Après trois journées éprouvantes, les candidats au Brevet d’enseignement moyen ont tourné la page d’une étape importante de leur scolarité. Le dernier jour des épreuves, consacré aux matières de français, de sciences naturelles et de tamazight (dans certains établissements), s’est achevé dans un climat globalement apaisé.
Au centre d’examen Haroun-Rachid d’Alger, les scènes, à la sortie des salles, traduisaient un sentiment unanime de délivrance. Rires, discussions animées et visages détendus : les élèves semblaient tous respirer à nouveau. Pour beaucoup, les épreuves de cette dernière journée ont permis de terminer l’examen sur une note positive.
Interrogés à la sortie du centre, plusieurs candidats ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis du contenu des sujets. «Je n’ai pas eu de mal à répondre aux questions. Les sujets étaient abordables, à condition d’avoir bien révisé», a confié Nesrine, visiblement soulagée. Amine et Issam, ses camarades, abondent dans le même sens. Ce dernier, particulièrement confiant, a estimé avoir réussi avec brio l’épreuve de français. «C’était simple et clair. Je pense obtenir une très bonne note». Tous ne partagent pas le même niveau d’assurance, mais le ton général reste optimiste.
Du côté du corps enseignant, les retours sont tout aussi positifs. Les professeurs, rencontrés à la fin de l’examen, saluent la qualité et l’équilibre des sujets proposés.
Une enseignante de sciences naturelles a souligné : «Les questions couvraient les points essentiels du programme. Elles étaient bien formulées, ni trop complexes ni trop simplistes. Un élève qui aurait sérieusement suivi les cours cette année a toutes les chances de bien s’en sortir.»
Même écho chez Mme Hachemi, professeur de français, qui salue la pertinence des épreuves : «Le sujet de français était bien pensé. Il permet aux élèves de démontrer leurs capacités en compréhension, mais aussi en expression écrite. C’est ce qu’on attend d’un examen final équilibré.»
Si le soulagement était visible, hier, la journée d’avant-hier reste encore dans les mémoires de certains candidats. Les mathématiques, matière souvent redoutée, ont laissé quelques traces. «J’étais complètement perdue, hier, après l’épreuve de maths. Franchement, je ne m’attendais pas à ça. Mais aujourd’hui, j’ai bien travaillé. J’espère pouvoir compenser avec les notes de ce matin», a confié Meriem.
Dans la cour et aux abords des établissements, le soulagement n’était pas réservé qu’aux élèves. Les parents, eux aussi, ont vécu ces trois jours sous tension. Naïma, mère d’une élève candidate, attendait sa fille avec impatience. «Franchement, je suis soulagée. Elle m’a dit que ça s’est bien passé aujourd’hui. Les sujets étaient à la portée de tous, selon elle. C’est rassurant».
Dalila, également mère d’une candidate, partage ce ressenti, bien qu’elle reste prudente. «On les a soutenus du mieux qu’on a pu, mais maintenant il faut attendre les résultats. C’est peut-être la phase la plus stressante pour nous, les parents», a-t-elle avoué.
Pour rappel, les candidats au BEM doivent obtenir une moyenne générale égale ou supérieure à 10 sur 20, pour être admis directement.
En cas d’échec, une deuxième chance leur est offerte grâce au système de compensation : la moyenne de l’examen final est additionnée à celle du contrôle continu annuel, puis le tout est divisé par deux. Ce dispositif permet à de nombreux élèves de rattraper un éventuel faux pas.
En attendant les résultats qui devraient être connus dans les prochaines semaines, élèves, parents et enseignants peuvent souffler, après cette période de préparation intense. Le BEM, étape charnière vers le lycée, est désormais derrière eux, et pour beaucoup, la dernière impression laissée par ces épreuves est celle d’un examen accessible, juste et bien conçu.
Par ailleurs Il est permis de constater que grâce à cette mobilisation justement, ces épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions.
Les circonstances nécessaires pour un examen fluide ont été réunies, que ce soit sur le plan pédagogique, matériel ou même psychologique et médical.
En plus de la sécurité, qui était assurée à l’intérieur et aux alentours des centres d’examen, un effort particulier a été effectué pour débusquer les fraudeurs. Il faut dire que l’arsenal juridique qui a été adopté a facilité cette opération. Résultat : les cas ont été rares. Cette action et la mobilisation constatée, pour la réussite de l’examen, augurent d’une bonne préparation pour l’examen qui va suivre, à savoir le baccalauréat, important pour le pays, puisqu’il ouvre la voie à la formation de l’élite de demain .
R. B.
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- De notre bureau : Belkacem Adrar
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Bouira : Des conditions optimales
- De notre correspondant : Amar Fedjkhi
La session 2025 du Brevet d’enseignement moyen (BEM), qui s’est terminée hier, a eu lieu, dans une atmosphère sereine, à Bouira. Pas moins de 16.202 candidats, dont 283 libres, ont entamé les premières épreuves dans les différents établissements de la wilaya. Selon le directeur de l’Éducation, Mrah Ali, «Toutes les dispositions ont été prises, pour garantir le bon déroulement de cette session», a-t-il déclaré, précisant qu’aucun incident ni dépassement n’avait été signalé au cours de la première journée. «L’ensemble des moyens humains et logistiques ont été mobilisés, afin d’assurer des conditions optimales aux candidats», a-t-il ajouté. Un centre de correction a également été mobilisé dans la wilaya, pour assurer la correction des copies du BEM, a indiqué le même responsable.
A. F.
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El-Ménéa : Dans la sérénité
- De notre correspondant à Ghardaïa : Lakhdar Kachemad
Dans les sept (7) centres d’examen, implantés sur les trois communes de wilaya d’El-Menéa, en l’occurrence Hassi El-Gara , Hassi Lefhal et El-Menéa, les épreuves du BEM se sont déroulé dans de bonnes conditions. Selon un cadre de la direction de l’éducation de la wilaya d’El-Menéa, joint par téléphone, «tous les moyens, humains, matériels et pédagogiques nécessaires au bon déroulement des épreuves, tout au long des trois jours, du 1er au 3 juin inclus, ont été mobilisés. Les sept (7) classes d’examen ont été toutes équipées de climatiseurs et l’eau minérale a été servie à profusion, alors que l’encadrement a été assuré d’une manière efficace. «Même sur le plan sécuritaire, les services de la Sûreté de wilaya et ceux du groupement de la Gendarmerie nationale d’El-Menéa, chacun en fonction du territoire entrant dans son champ de compétence, ont assuré la couverture sécuritaire, à l’intérieur et à l’extérieur des établissements d’examen, alors que dans chaque centre une équipe médicale et des éléments de la protection Civile étaient mobilisés». Aucun incident n’a entaché les épreuves, selon notre interlocuteur.
L. K.
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