Une nouvelle escalade militaire a éclaté vendredi entre Israël et l’Iran, après que l’entité sioniste a mené des frappes contre plusieurs sites stratégiques et nucléaires iraniens. Selon un bilan officiel de Téhéran, cette attaque, d’une intensité inédite, a fait au moins 78 morts et plus de 320 blessés, dont une majorité de civils.
En représailles, l’Iran a lancé une série de frappes ciblées contre des infrastructures militaires israéliennes, causant la mort de trois personnes et blessant 172 autres, en grande partie des militaires, d’après des sources locales.
Le conflit israélo-iranien, marqué ces dernières semaines par une montée progressive des tensions, semble avoir atteint un tournant critique. L’attaque sioniste, survenue jeudi, a visé des installations nucléaires, des bases militaires ainsi que des résidences de hauts responsables des forces armées iraniennes.
Parmi les victimes iraniennes figurent plusieurs officiers de haut rang et neuf scientifiques, selon la télévision nationale iranienne, qui évoque également un grand nombre de civils parmi les blessés.
Le gouvernement iranien a qualifié cette attaque de « déclaration de guerre ». Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a averti que la riposte de l’Iran sera « assurément vigoureuse », « ferme et déterminée ».
Dès vendredi soir, l’Iran a lancé deux salves de missiles balistiques sur des cibles militaires sionistes. « L’Iran mène une ferme et précise riposte contre des dizaines de cibles, de bases et d'infrastructures militaires du régime sioniste», ont indiqué les Gardiens de la Révolution dans un communiqué officiel.
Alors que de nouvelles frappes semblent probables dans les jours à venir, la communauté internationale appelle sans relâche à la désescalade. Mais à ce stade, aucun signe tangible de cessez-le-feu ne semble se dessiner.
Par Achour Ait Ali
