Les 380 premiers hadjis ont regagné le pays dans de bonnes conditions, grâce à l’organisation mise en place, conformément aux instructions du président de la République.
Le premier groupe de pèlerins algériens ayant accompli les rites du Hadj pour l’année 1446 de l’Hégire (2025) est rentré, hier après-midi, en Algérie. Accueillis à l’aéroport international Houari-Boumediène d’Alger, les 380 premiers hadjis ont regagné le pays dans de bonnes conditions, grâce à l’organisation mise en place par la Mission algérienne du Hadj, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
À leur arrivée, les pèlerins ont bénéficié d’un accueil chaleureux et d’un accompagnement efficace assuré par les services concernés, présents en nombre pour faciliter les formalités. Parmi les personnalités venues superviser le retour figuraient le directeur général des Douanes, le général-major, Abdelhafid Bakhouche, le Pdg d’Air Algérie, Hamza Benhamouda, ainsi que le Pdg de l’aéroport, Mokhtar Saïd Mediouni.
Dans une déclaration à la presse, Mohamed Zeghdani, sous-directeur de l'information au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a affirmé que les pèlerins ont accompli les rites dans de bonnes conditions sanitaires et sécuritaires, sous l’encadrement de la mission officielle algérienne, après un séjour serein à Médine et à la Mecque.
Il a précisé que l’accompagnement des fidèles a mobilisé l’ensemble des secteurs impliqués dans l’organisation du pèlerinage. Sur le plan spirituel, des guides religieux et les membres du Comité de la Fatwa ont assuré un encadrement de proximité. La Protection civile, quant à elle, a fourni une assistance continue, notamment aux personnes à besoins spécifiques. Sur le plan sanitaire, deux cliniques principales à Médine et à la Mecque, ainsi que plusieurs structures de proximité, ont assuré la prise en charge des pèlerins. Environ cinq tonnes de médicaments ont été distribuées, en coordination avec les autorités saoudiennes, qui ont également apporté un soutien médical dans les hôpitaux du Royaumed’Arabie saoudite.
Fait notable cette année encore : la Mission algérienne s’est vu attribuer, pour la deuxième fois consécutive, le prestigieux prix d’or «Labaytom», saluant la qualité de l'organisation et la mobilisation exemplaire des équipes. Une distinction saluée par le ministre des Affaires religieuses, qui souligne l’efficacité d’un travail coordonné et permanent. «Là où d'autres opèrent sur des bases horaires limitées, notre mission fonctionne 24h/24 et 7j/7», a insisté M. Zeghdani.
Ce premier retour marque le début d’un vaste processus de rapatriement, qui se poursuivra jusqu’au 3 juillet. Au total, 41.380 pèlerins regagneront progressivement le territoire national via 12 aéroports du pays. Les pèlerins revenus à bord de ce vol ont, pour leur part, salué les excellentes conditions assurées par l’État algérien durant leur séjour dans les Lieux saints, tout en implorant le Tout-Puissant de «préserver l’Algérie et son peuple».
Le directeur de l'administration et des moyens à l’ONPO, Abdeslam Azizou, a précisé que ce lundi, trois vols étaient programmés, transportant respectivement 380, 251, puis un troisième groupe de pèlerins en soirée. Les infrastructures de l’aéroport d’Alger, tout comme celles des autres aéroports concernés, ont été mobilisées pour assurer une gestion fluide de ces retours.
Le Pdg d’Air Algérie, Hamza Benhamouda, a quant à lui indiqué que la compagnie nationale assurera un total de 77 vols aller-retour, permettant le transport de près de 19.000 pèlerins. «Le respect des horaires et la qualité des services sont notre priorité. Ce premier retour est prometteur et nous entendons maintenir ce niveau d’exigence», a-t-il déclaré.
De son coté, le Pdg de l’aéroport d’Alger, Mokhtar Saïd Mediouni, a salué les efforts conjugués de l’ensemble des acteurs mobilisés : sécurité, douanes, services médicaux, Croissant-Rouge, Scouts musulmans, etc. Il a annoncé la mise en place de briefing avant chaque arrivée et de débriefing systématiques pour analyser les éventuelles lacunes et améliorer continuellement la prise en charge des pèlerins et de leurs accompagnateurs. «C’est toute une organisation, un véritable travail d’orchestre. J’essaie de jouer ce rôle pour assurer une coordination optimale», a-t-il conclu.
R. B.
