Le gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, a coordonné tous les services, pour assurer un retour en classe réussi.
La rentrée scolaire, moment hautement symbolique pour la nation, s’amorce aujourd’hui, marquant le retour en classe de près de 12 millions d’élèves répartis sur les trois cycles d’enseignement. Après quatre mois de vacances, les établissements renouent avec leur vitalité, accueillant à nouveau l’apprentissage, la transmission du savoir et l’esprit de construction citoyenne.
Ce rendez-vous qui mobilise les efforts de tous les pouvoirs publics illustre la priorité stratégique accordée par l’État à l’éducation, pilier de la cohésion nationale et moteur du progrès durable. En effet, l’État a mobilisé d’importants moyens humains, matériels et financiers, afin de garantir une rentrée scolaire dans les meilleures conditions. Sitôt installé à la tête du gouvernement, Sifi Ghrieb a tenu une rencontre avec les walis, ainsi qu’une réunion interministérielle consacrée à l’examen des derniers préparatifs, en associant l’ensemble des départements concernés.
Cette mobilisation témoigne de la volonté des pouvoirs publics d’assurer un démarrage harmonieux et rigoureux de l’année scolaire. Une démarche qui s’inscrit dans la mise en œuvre des orientations du président de la République, qui a constamment affirmé que l’Éducation demeure une priorité nationale. En traduisant ces orientations sur le terrain, le gouvernement a veillé à ce que la rentrée se déroule dans un climat serein et organisé, à travers l’amélioration des infrastructures scolaires, le renforcement des moyens pédagogiques, la mise à disposition des manuels, ainsi que l’accompagnement social des familles par l’allocation scolaire et divers dispositifs de soutien.
Le ministre de l’Éducation nationale a, pour sa part, réuni, récemment, les directeurs de l’éducation, lors d’une conférence nationale tenue par visioconférence. À cette occasion, Mohamed Sghir Saâdaoui a souligné que le «rentrée scolaire» constitue un «enjeu national majeur», où convergent les efforts de l’ensemble des institutions de l’État et des autorités publiques, la considérant comme l’un des leviers essentiels pour consolider la stabilité sociale. Plusieurs directives claires ont été arrêtées : assurer un encadrement administratif et pédagogique complet, y compris dans les nouvelles infrastructures ; veiller à la propreté et à l’hygiène des établissements en lien avec les collectivités locales ; garantir la distribution d’un repas chaud dès le premier jour de cours, grâce à la coordination avec les services communaux ; et répondre aux préoccupations des parents, considérés, désormais, comme de véritables partenaires de la vie scolaire.
L’effort de l’État se mesure aussi en chiffres. Pour accompagner cette rentrée, une enveloppe de 17,02 milliards de dinars a été allouée à 3,4 millions d’élèves bénéficiaires, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin de garantir que chaque famille puisse aborder cette étape dans des conditions de dignité. En parallèle, plus de 94 milliards de dinars ont été investis dans la réalisation de nouvelles infrastructures éducatives. Pas moins de 653 établissements scolaires sont en cours de livraison progressive, dont plusieurs sont déjà opérationnels dès aujourd’hui. Ces structures couvrent l’ensemble du territoire national, depuis les nouveaux pôles urbains jusqu’aux quartiers anciens, et apportent une capacité supplémentaire de 50.000 places pédagogiques. L’attention s’est portée aussi sur la vie scolaire.
Cette année, 12.750 repas chauds supplémentaires viendront renforcer le programme de cantine, en plus de l’exigence posée par le ministre : servir une repas chaud dès le premier jour de classe, grâce à une coordination étroite avec les collectivités locales. Cette rentrée scolaire se distingue également par un ensemble de nouveautés destinées à améliorer la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves. Dès la première semaine, un programme national de santé scolaire est lancé sous le slogan “La santé scolaire… pour un avenir sûr et sain”, avec des activités de sensibilisation autour de l’hygiène, de la nutrition équilibrée et des dangers liés à la consommation de boissons énergisantes ou à l’addiction aux écrans et aux substances psychotropes”, pour les cycles moyen et secondaire. Sur le plan pédagogique, cette rentrée se distingue par la réorganisation des matières et des horaires pour la troisième année du cycle primaire. Mohamed Sghir Saâdaoui a également insisté sur la généralisation de l’éducation physique et sportive, en dotant les établissements d’équipements adaptés et en aménageant les espaces nécessaires, avec la possibilité de recourir aux infrastructures sportives avoisinantes lorsque celles-ci font défaut dans les écoles.
Dans le domaine de la numérisation, le ministre a rappelé l’urgence d’établir des listes précises des établissements non connectés afin d’y remédier, en coordination avec le ministère de la Poste et des Télécommunications. Il a, par ailleurs, réaffirmé la volonté de généraliser l’utilisation des tablettes électroniques dans les écoles, dans l’objectif d’alléger le poids du cartable et d’adapter l’enseignement aux évolutions numériques. Le secteur de l’Éducation nationale sera, enfin, consolidé par de nouvelles réformes structurelles, parmi lesquelles le parachèvement de la révision du statut particulier des fonctionnaires de l’éducation, destiné à améliorer les conditions de travail et à renforcer la performance globale du système.
À travers ces efforts, l’État réaffirme que l’éducation demeure au cœur de ses priorités, traduisant à la fois les aspirations des familles algériennes et l’ambition collective d’un avenir meilleur. Ce matin, la cloche sonnera, dans tous les établissements du pays, annonçant une nouvelle étape et ramenant avec elle l’enthousiasme des retrouvailles, le trac des premiers pas et l’espoir d’un futur empreint de réussite. À partir d’aujourd’hui, des millions d’élèves franchiront les portes de leur école, porteurs de cartables chargés non seulement de cahiers, mais surtout de rêves et de promesses.
L’État déploie des moyens financiers et humains inédits pour garantir une rentrée fluide, allant de la construction de nouvelles écoles à l’octroi d’allocations pour les familles. Cette mobilisation illustre la volonté de faire de l’éducation un pilier durable de cohésion sociale et de progrès national.
K. H.
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En bref…
- Plus de 94 milliards de dinars investis dans les infrastructures et une enveloppe sociale de 17 milliards pour accompagner les familles
- 653 nouvelles structures scolaires, offrant 50.000 places supplémentaires, accueillent les élèves dès cette rentrée
- Hygiène, sécurité et écoute des familles sont renforcées pour créer un climat de confiance autour de l’école
- Les cantines scolaires élargissent leur offre avec 12 750 repas supplémentaires, assurés en coordination avec les communes
- Tablettes électroniques, connexion internet et allègement du cartable traduisent la volonté d’adapter l’école à l’ère digitale
- Un programme national de sensibilisation met l’accent sur l’hygiène, la nutrition équilibrée et la prévention des addictions
- La révision du statut particulier vise à améliorer les conditions de travail et la performance du système éducatif
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M. Azouz Nasri, Président du Conseil de la Nation : «L’état mise sur le savoir pour garantir un avenir meilleur»
« À l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, l’État réaffirme sa volonté constante d’investir dans le savoir, réaffirmant l’importance qu’il accorde à ses citoyens, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et en veillant à garantir les conditions de l’épanouissement intellectuel, en vue de former une génération consciente, garante d’un avenir meilleur pour l’Algérie victorieuse. »
