
C’est dans des conditions d’organisation optimales que se sont déroulées, hier, les élections du renouvellement, par moitié, des membres élus du Conseil de la nation à travers les 58 wilayas du pays. Ce constat est établi, à la fois, par les représentants des candidats et par l’ensemble des présents à cette importante opération, a-t-on constaté de visu. Au niveau de l’APW d’Alger, pas moins de quatre bureaux de vote ont été mobilisés pour la circonstance.
À tour de rôle, les 1.254 votants composant le collège électoral de la capitale ont accompli leur devoir électoral dans un climat emprunt de transparence absolue. L’autre remarque importante à signaler est que chaque bureau de vote est composé d’un président, d’un vice-président, de deux assesseurs et de quatre suppléants, « tous magistrats», comme le stipule d’ailleurs la loi organique relative au régime électorale, dans sa partie réservée à l’élection des deux tiers des membres du Conseil de la nation.
Il faut dire que cette forte présence des magistrats représente, en fait, une des garanties de la transparence de ces élections, sachant que le bureau de vote est aussi doté d’un secrétariat dirigé par un greffier désigné par le président de la Cour territorialement compétente. L’autre garantie pour la transparence du scrutin consiste en la présence permanente, au sein des bureaux de vote, de représentants habilités des candidats, lesquels ouvrent naturellement droit à une copie des procès-verbaux de dépouillement et de centralisation, nous explique, sur site, M. Mouloud Bennacef, coordinateur de la Délégation de wilaya de l’ANIE. Et on retient, à ce propos, que chaque candidat «a le droit d’assister aux opérations de vote ou de s’y faire représenter par une personne de son choix faisant partie du collège électoral». Toutefois, le nombre des représentants des candidats présents, simultanément dans un même bureau de vote, ne peut en aucun cas être supérieur à cinq membres.
Dans une déclaration accordée à El Moudjahid, le même responsable a mis en avant «les bonnes conditions» de déroulement du processus électoral, dans son ensemble, en relevant toutes les facilités offertes par l’ANIE, dans le cadre strict de ce que permet la loi, pour la réussite de l’événement. M. Bennacef évoque, notamment, «la mise à la disposition de chaque électeur des bulletins de vote», dont le libellé et les caractéristiques techniques sont fixés par décision du président de l’Autorité nationale indépendante des élections. Aussi et outre la délivrance des cartes d’électeurs, l’ANIE a présenté bien d’autres facilités pour la réussite du processus électoral. On peut citer, notamment, ces nombreux bureaux mis à la disposition des électeurs dès l’entrée principale du nouveau siège de l’APW, comme c’est le cas pour le bureau d’orientation, le bureau de réception, etc.
Pour Alger : 12 candidats en compétition
Au niveau de la wilaya d’Alger, ce scrutin voit la compétition de douze candidats pour remporter le siège unique de la wilaya, dans le cadre du renouvellement, par moitié, des membres élus du Conseil de la nation. Selon les éclairages apportés par le coordinateur de la délégation de l’ANIE au niveau de la capitale, un total de huit candidats représente les partis politiques. Il s’agit, en l’occurrence, du parti FLN, du mouvement El- Bina, du mouvement de l’Entente nationale, du parti El-Karama, du parti Sawst Echaâb (la voix du peuple, NDLR), du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), du Front des Forces Socialistes (FFS) et du Parti du militantisme national. S’ajoutent à cette liste, quatre autres candidats indépendants.
Il faut bien comprendre que chaque candidat au Conseil de la nation doit impérativement être âgé de trente-cinq ans révolus, au jour du scrutin et avoir accompli un mandat complet, en qualité d’élu, dans une Assemblée populaire communale ou de wilaya. Il faut retenir aussi que les deux tiers des membres du Conseil de la nation sont élus pour un mandat d’une durée de six ans et que les membres élus sont renouvelés, par moitié, tous les trois ans, comme c’est le cas pour ce vote du 9 mars. Quant au collège électoral, ce dernier est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya et des membres des Assemblées populaires communales de la wilaya, et ce sachant que «le vote est obligatoire, sauf cas d’empêchement majeur».
Plein satisfecit
Approchés par El Moudjahid, les représentants des candidats de plusieurs partis politiques, comme le FLN, El-Bina et le FFS, ont, tous, salué «le haut degré d’organisation de ces élections», avec la mise à disposition des moyens, humains, techniques et logistiques. Les représentants des candidats ont d’autre part affiché leur satisfecit plein et entier quant à la transparence du vote. De même qu’ils ont aussi fait part de leur joie suite à l’organisation de ce scrutin au niveau du nouveau siège de l’APW d’Alger, qu’ils qualifient de «vaste» et de «somptueux», une infrastructure dotée de tous les moyens et commodités à même d’assurer le succès de l’opération électorale. Ces témoignages ont notamment été présentés par M. Zaâbout Hichem (représentant du candidat du FLN), Salah Mansour (représentant du candidat du FFS) et Mohamed Tadjine (représentant du candidat du mouvement El- Bina).
Par ailleurs et au sujet de l’opération de dépouillement et des résultats, il est à relever que le dépouillement «suit immédiatement la clôture du scrutin» et que «les résultats du dépouillement sont consignés dans un procès-verbal en trois exemplaires, rédigé à l’encre indélébile». Dès l’établissement du PV de dépouillement, les résultats sont proclamés, en public, par le président du bureau de vote et affichés par ses soins dans le bureau de vote. Une copie certifiée conforme à l’original du procès-verbal de dépouillement est remise, contre accusé de réception, au représentant dûment mandaté de tout candidat. Une copie originale du procès-verbal est remise au coordinateur de la délégation de wilaya de l’Autorité indépendante ou son représentant. Dans le cas de l’existence de plus d’un bureau de vote, et après transcription des résultats du dépouillement, les résultats du vote au niveau des bureaux sont consolidés dans un procès-verbal de centralisation par une commission composée des présidents et des vice-présidents des bureaux de vote concernés, dotée d’un secrétariat dirigé par le greffier le plus âgé parmi les greffiers de ces bureaux. Et comme le met en avant M. Bennacef, «c’est le président de l’ANIE qui proclame les résultats provisoires. Après cela, le président de l’ANIE les transmet, accompagnés des PV de dépouillement et de centralisation, à la Cour constitutionnelle qui statue sur les recours dans un délai de trois jours francs», a-t-il précisé. Enfin, c’est la Cour constitutionnelle qui proclame les résultats définitifs dans un délai de dix jours, conclut M. Bennacef.
S. G.
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Tipasa :
9 candidats en lice pour un siège
De notre correspondante : Salima Ettouahria
Les élections du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation se sont déroulées, hier à Tipasa, dès 8h00 du matin, au siège de l’Assemblée populaire de wilaya. Le scrutin a mobilisé 499 électeurs, issus de l’Assemblée populaire de wilaya et des Assemblées populaires communales, appelés à choisir un sénateur parmi 9 candidats en lice. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a supervisé l’ensemble du processus, mettant en place un dispositif strict pour garantir la transparence et l’intégrité du vote. Dès l’ouverture des bureaux, un afflux important d’élus locaux a été constaté, témoignant de l’importance de ce scrutin. «J’ai accompli mon devoir électoral, car ces élections sont la continuité du processus électoral local entamé en 2021. Elles sont essentielles pour garantir la pérennité des institutions de l’État et renforcer la démocratie», a déclaré l’un des électeurs. L’organisation a été qualifiée de fluide et bien encadrée, grâce à un travail préparatoire rigoureux de l’ANIE – Délégation de Tipasa. La compétition a été marquée par la présence de figures politiques expérimentées, représentant les grandes formations partisanes, ainsi que par une percée des indépendants, bénéficiant des récentes réformes électorales ayant limité l’influence de l’argent politique. Certains candidats ont mené une campagne discrète, misant sur leurs réseaux locaux, tandis que d’autres ont cherché à se démarquer par des alliances stratégiques.
Dans un contexte électoral tendu et indécis, les équilibres politiques ont été fortement disputés, rendant le scrutin imprévisible. Le dépouillement des votes a débuté immédiatement après la fermeture du bureau, sous la surveillance des représentants des candidats et des observateurs officiels. L’ANIE a rappelé que «le respect des procédures électorales garantit la crédibilité du scrutin et la confiance des électeurs».
Les résultats finaux permettront de connaître le candidat qui représentera la wilaya de Tipasa au sein du Conseil de la nation pour un mandat de six ans. Cette élection, qui s’inscrit dans un processus de consolidation institutionnelle, est suivie de près par les observateurs et les citoyens, attentifs aux dynamiques politiques locales et aux impacts de ce renouvellement partiel sur la scène nationale.
S. E.
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Ouargla :
6 candidats pour un siège
De notre correspondante : Chahinez Ghellab
À l’instar des autres wilayas du pays, l’élection pour le renouvellement partiel des membres élus du Conseil de la nation s'est déroulée hier matin, dimanche, au siège de l’Assemblée populaire de wilaya (APW), dans des conditions organisationnelles et réglementaires strictes. Le nombre de candidats en lice à Ouargla s’élève à 6, tandis que le corps électoral compte 183 électeurs et électrices, appelés à départager les candidats pour un seul siège. Dans la wilaya de Touggourt, située à 180 km d’Ouargla, 9 candidats se présentent à ces élections, dont 4 issus de formations politiques et cinq indépendants. Le corps électoral à Touggourt est composé de 254 électeurs et électrices, membres des Assemblées populaires communales et de l’Assemblée populaire de wilaya, chargés d’élire un représentant unique pour la wilaya au Conseil de la nation.
L’Autorité nationale des élections a précisé dans un communiqué que le vote est obligatoire pour tous les électeurs concernés, sauf en cas d’empêchement majeur.
C. G.
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Tiaret :
De grosses pointures dans les partis
De notre correspondant : Si Merabet Nour Eddine
Hier, se sont déroulées les élections sénatoriales pour le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation. Le scrutin a eu lieu à la salle de délibération de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tiaret.
Quatorze candidatures ont été acceptées, provenant principalement des Assemblées populaires de wilaya (APW) et, dans une moindre mesure, des Assemblées populaires communales (APC). Parmi ces candidats, treize sont parrainés par des partis politiques, tandis qu'un seul se présente en tant qu'indépendant.
Les forces politiques en présence, telles que le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), pourraient bien surprendre lors de ce scrutin. De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui bénéficie d'une bonne concentration d'élus au niveau de la wilaya de Tiaret, est également attendu pour jouer un rôle déterminant dans cette élection.
S. M. N.
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Sidi Bel-Abbès : Dualité FLN-RND
De notre bureau : Abbès Bellaha
Ces élections, organisées hier pour le renouvellement du Conseil de la nation ont été âprement disputées. Outre cette dualité FLN-RND manifestée au départ de par l’ancrage de ces deux formations politiques sur la scène locale, six autres prétendants, soit au total 8, ont émis le vœu et exprimé leur désir de prendre part à cette consultation interne qui concerne 783 élus locaux. Même avec des représentants réduits dans les assemblées communales ou de wilaya, le mouvement de la jeunesse, El Karama, les indépendants ont voulu passer outre et entamer l’aventure au moment où le mouvement El Bina a préféré faire une alliance avec le FLN. Entre tractations et alliances, le jeu semblait être serré et fermé lors de cette opération de renouvellement dont l’organisation était soumise au moindre détail réglementaire. Il était difficile d’ailleurs de livrer un quelconque pronostic entre les deux candidats potentiels du FLN et du RND du moins. Le siège de l’APW, lieu du déroulement de ce scrutin, s’est érigé en une véritable ruche bourdonnante à l’occasion, attribuant de l’animation à cet espace de délibération et suscitant la curiosité du commun des citoyens. Le citoyen a suivi avec intérêt l’évolution de l’organisation de ces élections ayant transité par l’étude de 17 dossiers de candidatures pour aboutir à la sélection de 8 candidats.
De 8 heures jusqu’à 17 heures, la même intensité était observée sous le regard des candidats et l’observation des magistrats désignés pour encadrer le bureau de vote aménagé en la circonstance…
A. B.
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Sétif : Dans le calme et la sérénité
De notre correspondant : Farouk Zoghbi
A Sétif, les élections du renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation se sont déroulées hier au siège de l’APW dans un climat de calme et de sérénité. Pas moins 1049 votants se sont ainsi exprimés au niveau des trois bureaux mis en place pour élire l’un des 7 candidats représentant 6 partis, le FLN, le RND, le MSP, Haraket el Bina, le Front El moustakbel, le mouvement El Islah et un candidat libre.
«De gros efforts ont été déployés depuis la publication du décret présidentiel convoquant le corps électoral. Toutes les dispositions humaines et matérielles ont été mises en œuvre pour la réussite de cette opération électorale qui se déroule dans de bonnes conditions», a indiqué Kamel Bekir, le délégué de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections.
Le président de l’APC de Sétif, Hamza Belayat, qui a effectué son devoir électoral dès l’ouverture des bureaux, a estimé pour sa part que ces élections se déroulent dans de très bonnes conditions. Rien ne semble en effet avoir été laissé au hasard, autant au niveau de l’organisation, parfaite en tous points de vue, que de l’adhésion des composantes du corps électoral. Une organisation supervisée de bout en bout par le délégué de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections et ses proches collaborateurs en présence de magistrats.
F. Z.