
Le Conseil de la nation, sous la présidence de M. Salah Goudjil, a apporté, hier, dans un communiqué, son soutien aux orientations économiques et politiques du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, exprimées lors de la rencontre annuelle avec les opérateurs économiques.
Ce discours, prononcé le dimanche 13 avril 2025, a été salué pour ses «propos marquants, porteurs d’amélioration et d’autonomisation, au service de l’économie nationale et du bien-être du peuple». Le Conseil de la nation a exprimé sa «profonde reconnaissance, sa haute considération et son adhésion sincère» au contenu de ce discours, qui met en avant des «réformes globales ayant concerné tous les secteurs». Ces réformes incluent des mesures pour «renforcer la production nationale, lutter contre la bureaucratie et la corruption», ainsi que pour «encourager la jeunesse à s’engager dans le domaine des affaires et de l’économie productive de richesses». Le Conseil a également souligné l’importance de «renforcer le pouvoir d’achat, soutenir l’investissement et poursuivre avec détermination le cheminement vers une économie fondée sur la connaissance, la numérisation et l’innovation». Ces efforts sont visibles à travers la «diversification de la production nationale, l’encouragement à l’exportation hors hydrocarbures et la réduction des importations». Le Conseil de la nation considère ce discours comme une «véritable base pour l’indépendance politique et économique», tout en étant un «rempart pour l’économie nationale». Il salue également les aspects relatifs à la «préservation du caractère social de l’État national» et à l’ «appel au changement des comportements et des mentalités», essentiels pour l’«édification de l’Algérie nouvelle». Le Conseil de la nation souligne que cette nouvelle Algérie doit être «victorieuse, attachée à l’indépendance de sa décision politique et économique», en soutien à la «souveraineté pleine et entière» pour laquelle «des millions de martyrs se sont sacrifiés». Cela implique une forte volonté de préserver et de renforcer cette indépendance face aux défis internes et externes. Enfin, le Conseil de la nation appelle à l’ «unité, source de force», et exhorte à « élever le niveau de conscience quant aux dangers qui guettent l’Algérie», afin de constituer un «rempart solide et une forteresse imprenable contre les plans et les manœuvres ignobles» visant le pays et ses institutions, fomentés par ceux qui guettent notre pays, ses institutions et son peuple. Ce message de cohésion et de vigilance est important pour renforcer la résilience nationale face aux défis actuels. Le Conseil de la nation appelle toutes les composantes de la société à se rassembler et à persévérer sur la voie visant le renforcement de la cohésion avec les différentes institutions de la République.
Y. Y.
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Les opérateurs économiques saluent une vision «claire, audacieuse et structurante» : Le président Tebboune en fédérateur
Réunis autour du chef de l’État lors de la deuxième édition de la Rencontre nationale avec les opérateurs économiques, les représentants du tissu productif algérien ont accueilli avec enthousiasme les annonces faites par le président de la République, notamment la suppression de l’Algex, remplacée par deux organes distincts chargés respectivement des exportations et des importations. Les décisions annoncées — suppression de l’Algex, facilitation de l’investissement, ouverture aux banques privées — ont été unanimement saluées comme le socle d’une relance économique ambitieuse, inclusive et durable. Tahar Bouzid, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), affirme : «Nous valorisons la franchise du Président et saluons la relance des guichets décentralisés pour la gestion du foncier industriel, agricole et touristique. La suspension de l’Algex et la création de deux organes spécialisés fluidifient les opérations et lèvent un frein majeur au commerce extérieur.» Et d’ajouter : «En tant que président de la CAP, je considère que les mesures annoncées contribuent à la relance effective de l’économie nationale et de l’investissement, dans la continuité des efforts déjà engagés par notre confédération aux côtés des pouvoirs publics.» La CAP salue également «les décisions relatives au foncier, à la simplification des procédures et à la réorganisation des structures de régulation commerciale». Même son de cloche à la CAPC, qui parle d’une «volonté politique claire de dialogue structurant». Dans un communiqué, elle salue «une stratégie économique fondée sur l’inclusion, la souveraineté économique et la modernisation des dispositifs de soutien à l’investissement productif». De son côté, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a évoqué une «orientation décisive qui libère l’initiative, stimule l’investissement et engage le pays dans une dynamique de diversification transparente et durable». L’organisation exprime son adhésion totale à cette dynamique, affirmant sa volonté de mobiliser ses compétences pour accompagner cette vision stratégique, et construire une Algérie «forte par son économie, fière de son armée et innovante par sa jeunesse». Pour sa part, le président du CREA, Kamel Moula, a évoqué les retombées concrètes des réformes : «Plus de 740 000 emplois ont été créés ces dernières années, dont 82 % dans le privé, grâce à la synergie entre les réformes du Président et l’engagement des opérateurs». Il propose également «la création de bureaux de liaison à l’étranger pour accompagner les exportateurs algériens et soutenir les ventes hors hydrocarbures». Il a souligné enfin : «L’ouverture du secteur bancaire et maritime aux acteurs privés est un signal fort : celui d’un État qui fait du secteur privé un partenaire central dans la transformation économique.» Dans le sillage de ces réactions positives, l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) s’est, elle aussi, prononcée en faveur des décisions présidentielles, appelant à une mobilisation collective pour la relance. L’ANCA estime que les mesures annoncées «donnent une impulsion forte à l’investissement et à la production dans tous les secteurs économiques». Elle salue particulièrement la séparation des structures chargées des exportations de celles des importations, réforme jugée essentielle pour encourager l’une et rationaliser l’autre. L’ouverture du champ aux acteurs privés dans les secteurs bancaire et maritime est perçue comme «un grand acquis pour le secteur privé, appelé à devenir un acteur majeur du développement économique». L’ANCA appelle également les opérateurs à investir dans les secteurs clés — agriculture, industrie, tourisme, services — tout en participant à la modernisation des réseaux de stockage et de distribution, pour répondre efficacement à la demande et lutter contre la spéculation. Elle prévoit d’intensifier ses actions de proximité pour sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat, en tirant parti des opportunités offertes par les programmes de formation et la numérisation.
S. B.