
La déléguée nationale à la protection et à la promotion de l'enfance, Meriem Chorfi, a affirmé hier à Béchar que l’Algérie était «pionnière» dans le domaine de la protection des droits de l’enfant sur les plans législatif et constitutionnel.
Elle a rappelé que la Constitution incluait un principe «très important» stipulant que «les droits de l’enfant sont protégés par l’Etat et la famille en tenant compte de l’intérêt supérieur de l’enfant».
«Dans ce cadre constitutionnel, s’inscrit le noble rôle de l’Organe national de protection et de promotion de l'enfance (ONPPE) en Algérie, pays signataire de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, adoptée en 1989 par l’Organisation des Nations unies». Auparavant, Mme Chorfi avait pris part aux travaux d'une rencontre nationale initiée par l’Organisation nationale pour la préservation de la mémoire et la transmission du message des martyrs. Intervenant à cette occasion, elle a indiqué que la transmission du message des martyrs «est une reconnaissance par la nouvelle génération à l’ensemble des enfants de la Révolution, martyrs et moudjahidine, qui ont pris fait et cause pour l’indépendance du pays».
Comme exemple concret du sacrifice consenti par l’enfance pour la libération du pays, Mme Chorfi a cité notamment l’enfant-chahid Omar Yacef qui a «préféré mourir en martyr aux côtés des chouhada Hassiba Ben-Bouali, Ali Ammar, communément connu sous le nom d'Ali la Pointe, ainsi que Mahmoud Bouhamidi, au lieu de vivre sous le joug du colonialisme français».