Premier Centre de Bioéquivalence en Algérie : Une avancée capitale pour la sécurité sanitaire

ph. : B.B
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 L’Algérie a tourné son attention, ces dernière années, vers un secteur crucial de son économie : l’industrie pharmaceutique. Cette démarche, marquée par un intérêt grandissant pour le secteur, constitue un jalon crucial dans l’objectif national de garantir une sécurité sanitaire.
Cet intérêt s’est traduit par une volonté affirmée de garantir l’accès à des médicaments de qualité et soutenir l’autosuffisance dans ce domaine vital. Pendant ces dernières années, des mesures significatives ont été mises en place pour faire de l’industrie pharmaceutique un secteur à part entière. Des décisions historiques et importantes ont été prises, telles que la création d’un ministère dédié à l’industrie pharmaceutique. 
 D’autres mesures ont suivi afin d’atteindre l’objectif ambitieux de produire localement près de 80% des besoins du marché national en médicaments d’ici la fin de l’année 2024.
 Pour la concrétisation de cet objectif, notre pays vient de franchir une étape cruciale dans le domaine de l’industrie pharmaceutique en se dotant d’un tout premier centre de bioéquivalence. 
Une avancée qui constitue une étape très importante en terme de sécurité sanitaire pour le pays. 
En effet, le groupe pharmaceutique public Saidal a marqué cette étape déterminante ce dimanche en inaugurant le premier centre de bioéquivalence en Algérie. 
 Le centre Equival Biocenter a pour mission d’évaluer l’efficacité et la sécurité des médicaments génériques, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans le domaine de la santé et de l’économie nationale. Bénéficiant d’une expertise de quatre experts indiens ayant mené plus de 900 études de bioéquivalence, le Equival Biocenter promet d’assurer la conformité et la sécurité des médicaments génériques produits localement et à l’international, en proposant ses services aux laboratoires pharmaceutiques nationaux et internationaux. 
 Le centre, qui est le fruit d’un investissement de 267 millions de dinars, sera un atout majeur pour la qualité des médicaments en Algérie. 
 Selon le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, ce centre est appelé à renforcer le contrôle et la régulation des produits pharmaceutiques, essentiels pour garantir l’efficacité et la sûreté des médicaments, qu’ils soient fabriqués sur le territoire ou importés. Ainsi, l’ouverture de ce centre de bioéquivalence en Algérie représente un pas significatif vers l’assurance de la qualité des médicaments et ouvre des opportunités pour les partenariats, offrant ainsi un impact positif considérable sur la santé et l’économie nationale. 
 Cette démarche promet des retombées économiques positives et positionne l’Algérie sur la carte mondiale de la bioéquivalence, offrant de nouvelles opportunités pour l’innovation et l’exportation dans le domaine médical. 

Kamelia Hadjib 

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