Comme ses deux précédentes, la troisième session de pourparlers indirects entre les États-Unis et l'Iran semble avoir donné satisfaction aux deux parties, si l’on en juge par les déclarations ayant sanctionné la rencontre de ce samedi 26 avril à Mascate. Les deux staffs de négociateurs, toujours menés par le ministre iranien des Affaires étrangères, M. Abbas Aragchi, et le représentant personnel de Donald Trump au Moyen-Orient, M. Steve Witkoff, ont salué de nouveau des échanges «positifs et constructif» et se sont entendus de se retrouver samedi prochain dans la capitale omanaise. Le chef de la diplomatie iranienne a dans ce propos annoncé que les pourparlers vont désormais se consacrer à «aplanir» les obstacles pouvant se dresser en obstacle devant la conclusion d’un accord. Ceci, cependant, ne veut pas dire qu’une conclusion heureuse est à portée de main. Une source diplomatique américaine, citée par les médias, affirme que, certes, des progrès ont été réalisés, mais qu’il restait «beaucoup à faire», pour rendre possible un accord sur le dossier nucléaire, objet de l’actuel processus. Du domaine de l’incertain, voire de l’impossible jusqu’à il y a un mois, ces cycles de négociations ont jusqu’ici permis au moins de faire baisser la tension être les deux pays. Il y a quelques semaines à peine, Donald Trump, partisan de la fameuse «pression maximale», avait menacé Téhéran d’intervention militaire, si il ne renonçait pas dans l’immédiat à son programme nucléaire. Menaces auxquelles les autorités de la République islamique avaient répliqué, en affirmant leur détermination à réagir avec force à toute agression.
M. S.