De notre correspondant : Abdelkader Benmechta
C’est à partir du lycée Cherif-Aoufi, situé à Khessibia, que Mohamedi Farid, wali de Mascara, a donné le coup d’envoi de la rentrée. Ils étaient plus de 278.993 élèves à avoir rejoint les bancs des classes en cette première journée. De l’émotion pour les uns, de l’appréhension pour d’autres ou encore les larmes aux yeux pour certains. Si la joie des retrouvailles illuminait les yeux des anciens, les larmes par contre inondaient ceux des nouveaux inscrits en première année primaire. Non encore remis de l’achat des fournitures scolaires et des effets vestimentaires les parents affichaient leur fierté en compagnie de leurs enfants.
Ces élèves sont répartis entre le premier cycle avec 134.169 inscrits, 93.518 collégiens qui fréquentent le cycle moyen alors que les lycéens sont au nombre de 38.837 encadrés par 13.134 éducateurs.
672.000 élèves vont bénéficier des livres scolaires et 146.000 accèderont aux soins et visites gratuits. Dans le même contexte, 413 bus sont affectés par les ministères de la Solidarité nationale et de l’Intérieur aux différentes communes, principalement des zones rurales pour assurer le transport de 31.726. En dépit de ce parc, la direction de l’éducation nationale accuse un déficit d’une trentaine de bus pour répondre aux besoins du monde rural. Le volet de la restauration est mis en relief avec 309 cantines au service des élèves du primaire et 153 régimes d’internat au profit de 30.000 élèves des second et troisième cycle tandis qu’une enveloppe financière de 22 milliard cinq cents millions de centimes est destinée aux parents nécessiteux pour la prime de scolarité.
En matière d’infrastructures, le premier cycle fonctionne avec 475 groupes scolaires, le second cycle avec 137 collèges alors que le troisième palier dispose de 60 lycées.
A. B.
