Maintien de la levée du confinement partiel : tributaire de la situation sanitaire

Ralentissement de la pandémie, mais il ne faut pas baisser la garde.
Ralentissement de la pandémie, mais il ne faut pas baisser la garde.

Le Dr Lyes Akhamok, membre du Comité scientifique du suivi de l'évolution de la pandémie de Coronavirus (COVID-19), a indiqué, hier, que la levée du confinement partiel à domicile n’est pas définitive.

Dans une déclaration à El Moudjahid, le spécialiste en infectiologie a précisé que «cette mesure a certes été prise en raison de la diminution du nombre de cas de contamination, enregistrée ces derniers jours», mais qu’elle reste, cependant, «tributaire de la situation sanitaire». Il explique que «la probabilité d’un reconfinement partiel à domicile n’est nullement écartée dans le cas où une quatrième vague surgirait». Serait ce difficile pour le citoyen de maintenir un haut de gré de vigilance, après la levée du confinement partiel ? le membre du comité scientifique répond que «c’est le rôle de la presse de sensibiliser davantage les Algériens sur l’impérieuse nécessité, voire l’impératif, de ne pas baisser la garde». Le Dr Akhamok insiste sur le fait que cette mesure ne signifie, en aucun cas, que le risque est aujourd’hui complètement écarté. C’est pourquoi, la levée de cette mesure du confinement partiel à domicile doit soutenir la tendance à la baisse du taux d’incidence de l’épidémie, en veillant à une application rigoureuse des différents protocoles sanitaires adoptés par le comité scientifique et des gestes barrières. Le Dr Akhamok rappelle que la décision d’assouplissement porte sur 21 jours renouvelables, il met en exergue que les autres mesures freinant la circulation du virus restent toujours en vigueur, à l’image, de «la reconduction de la mesure d'interdiction, à travers le territoire national, de tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements». Il convient de signaler, dans ce sillage, que les mesures applicables aux marchés ordinaire et hebdomadaire se rapportant au renforcement du dispositif de contrôle par les services compétents restent elles aussi toujours en vigueur, «l’objectif étant de préserver, au mieux, la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation de la COVID», met en avant le praticien spécialiste en infectiologie. Le Dr Akhamok, relève que «des pays enregistrent, actuellement, un nombre élevé de cas quotidiens de Covid, avec de lourds bilans atteignant jusqu’à 1.000 morts par jour». «Dans ces pays là, les campagnes de vaccination n’ont pas atteint le taux des 30%», fait-il remarquer. Concernant la vaccination, le praticien soulignera qu’il s’agit du meilleur moyen de prévention et de protection des citoyens et de la société en générale. Il relèvera en outre que «la campagne reste aujourd’hui en deçà des espérances, alors il ya eu un très bon départ avec un million de vaccinés entre le 4 et le 11 septembre». Selon le praticien, «il est certain qu’un ralentissement est actuellement observé. Cela est dû à une fausse idée de sécurité». Le Dr Akhamok rappelle que cette période de décrue constitue indéniablement «le meilleur moment de se faire vacciner».
Soraya Guemmouri

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67 nouveaux cas, 51 guérisons et 3 décès

Soixante-sept (67) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19), 51 guérisons et 3 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a annoncé hier le ministère de la Santé. Le total des cas confirmés s'élève ainsi à 205.750, celui des décès à 5.886 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 141.129 cas. Par ailleurs, 16 patients sont actuellement en soins intensifs. En outre, 29 wilayas n'ont recensé aucun cas durant les dernières 24 heures, 17 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, tandis que deux wilayas ont enregistré plus de 10 cas.

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